Chapitre 1 : Le Diable, ensanglanté, à ta porte.

3.1K 234 45
                                    

J'étais nue. Complètement nue. Je m'avançais dans une ruelle des plus sombres, sans avoir peur. Je pourrais me faire violer, tuer puis enterrer dans un parc public mais, non. Je n'avais pas peur. Un homme apparu. Ou plutôt une créature. Elle avait des yeux noirs, complètement noirs, de grandes cornes comme celles des taureaux sur les tempes. Elle avait, aussi, des jambes de boucs. Est-ce un satyre ? Un satyre diabolique ?

Je m'approchais d'elle, lentement, et pourtant aucune peur ne m'envahissait. Alors que j'avais toutes les raisons de crier, suer à grosses gouttes ou même m'évanouir.

J'étais face à elle, face à la bête. Ses grandes mains velues virent se poser sur mes épaules, puis elles glissèrent. Elles longèrent langoureusement, chaque parcelles de mon corps, sur toute sa longueur. Pourquoi est-ce que je ne m'enfuie pas ?

Ses yeux m'obnubilaient. Je ne pouvais les quitter. Et je ne voulais les quitter. Pourquoi ?

Ses mains allèrent visiter le dos de mon corps frêle. Elles s'arrêtèrent dans le creux de mes reins. Il y mis de la pression, de sorte que je me rapproche encore de lui. Mes seins étaient collés contre son torse brûlant...

Je sursautais. J'étais en sueur et complètement essoufflée. Je tâtais les draps qui m'entouraient. J'étais dans mon lit, je venais de faire un cauchemar. Le même, qui se répétait depuis plusieurs jours. Toujours cette créature étrange...

On cogna à la porte. Je tournais, alors, ma tête vers le réveil, il était deux heures du matin. Qui est-ce ? J'étais dans une petite nuisette blanche quasiment transparente, je me décidais donc à mettre un peignoir par dessus... Blanc avec des petits cœurs rouges dessus... [Alors, par pitié, faîtes en sorte que ce soit la petite vieille qui habite à deux maisons d'ici et pas le fils des Green. Non, pas lui ! S'il vous plaît !]

Je descendais doucement les marches de mon escalier, des fois que mon cogneur de porte se déciderait à s'en aller. Mais, non. Au contraire, il toquait avec plus d'insistance.

J'ouvris la porte et je vis un homme, d'une pâleur qui frôlait le visage d'un mort. Il avait des lèvres violettes et des cernes noires. Il transpirait comme s'il venait de faire un marathon, ce qui à mon humble avis, n'était pas le cas.

- Aidez-moi... Chuchota-t-il.

Il se laissa tomber dans mes bras et là je vis. Je vis une horrible et béante plaie qui se trouvait au niveau de son dos. En plus, il y avait une odeur de chair brûlée... Qui lui a fait ça ?

Mon père est médecin, il pourra l'aider. Du moins, il aurait pu. Mes parents sont partis pour le week-end à un congrès. Merde.

Hum. D'accord. Pas de panique. Je vais l'allonger sur le canapé. Putain, il est pas léger ! Bon, c'est pas grave, il restera sur le parquet.

Il grinçait des dents, il devait souffrir le martyre, le pauvre... Je me levais pour me diriger vers le téléphone, lorsque je composais le 15, il y eu une coupure d'électricité. Oh! Putain de merde ! Je fais comment moi ? Bon, relativise. Si, papa avait été là, qu'aurait-il fait ?

Je partis chercher un coussin pour sa tête puis du désinfectant et des bandages. Je reviens vers lui, il commençait à se tordre de douleur. Mais je ne savais pas comment se servir des produits de mon père, encore moins d'un analgésique... Ou sinon, je... Non, je peux pas faire ça. Il cria. Bon, je n'ai tellement le choix.

Je lui assena un coup de poing au visage. Il tomba raide. Non, pas raide mort. Raide, tout court.

Je fis les premiers soins que je pouvais lui donner puis je lui ramenais une couverture. Je m'installai sur le sofa. Je le surveillais mais peu à peu, le sommeil vint me reprendre.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Salut, mes petits lecteurs ;)

Alors, je voulais dire que j'essaierai de poster toutes les semaines un chapitre, mais je ne promets rien avec les cours... Breffi Breffouille, laissez un commentaire ou/et un vote, ça me fera super plaisir, de plus, je serais ravie de discuter avec vous :D

Au plaisir de vous lire, MCNivet.

Le Diable à ta porteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant