Chapite 13: Ce si beau monde

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Mélina est morte... Encore une victime de plus en si peu de temps... J'EN AI MARRE DE PERDRE LES GENS QUE J'AIME! MARRE DE VOIR LE NOMBRE DE PERSONNES DANS LE GROUPE DIMINUER TOUS LES JOURS! Mais au fond de moi je sais bien que je n'ai pas le choix, que je ne peux que subir cette situation...

Enfin bref! Nous nous sommes donc décidés à rester sur le toit jusqu'à ce que la plupart de ces monstres soient partis. Nous avons sûrement attendus des heures avant qu'au moin 80% des zombis soient partis. Je dis sûrement, car depuis environ 1 jour, tous les appareil électroniques avaient cessés de fonctionner. Les montres devaient encore marcher, mais personne ici n'en avait. FOUTUS TÉLÉPHONES PORTABLES! ILS NOUS SERVENT TELLEMENT QU'ON EN OUBLIS L'ESSENTIEL!
Bon! Pour en venir au fait qu'on à du attendre très longtemps avant de pouvoir redescendre.

Donc nous sommes descendus et avons marchés vers la voiture, en tuant silencieusement (donc au couteau) 2 ou 3 zombis qui étaient au travers de la route. Une fois dans la voiture, ma mère alla jusqu'à la station d'essence, vu que l'essence de la voiture était presque vide. Elle se gara.

(Lisa): Mais, vous êtes sûre que ça marche encore?

(Maman): Ba c'est ce qu'on va voir tout de suite!

Elle descendit et commença à tripoter la machine (*pas d'allusions perverses, hein!*)

(Maman): Et bien... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle... Je commence par laquelle?

(Jean-Henri): La bonne!

(Maman): Et bien... La bonne est que la machine marche encore.

(Joana): Et la mauvaise...?

(Maman): Ba... La mauvaise... C'EST QU'ELLE COURT PLUS! Ahah! Bon d'accord, c'était un jeu de mot nul pour essayer de détendre l'atmosphère. La mauvaise nouvelle c'est qu'il n'y a plus d'essence dans la machine.

J'en étais sûre! Lorsque cette catastrophe à commencer, les gens ont du se précipiter sur l'essence et la bouffe en en premier... En parlant de bouffe... Il y en a peut-être encore dans le magasin de la station service! Je proposa à tout le monde d'y aller. Ils acceptèrent.

On descendit alors tous de la voiture, armés, et commencèrent à rentrer dans le magasin. On constata rapidement qu'il était vide. Il n'y avait ni zombi, ni nourriture. On fit alors demi-tour vers la voiture, mais ma mère eut la merveilleuse idée de prendre l'argent de la caisse. C'était une idée tellement stupide! Déjà si il n'y avait même plus ne bouffe dans le magasin, comment pouvait-elle espérer qu'il reste de l'argent? Et puis, même si, par je ne sais quel miracle, il en resterais, qu'est ce qu'elle comptait en faire dans un monde, comme le notre désormais, où règne le chaos? Le donner à des zombis pour ne pas qu'ils nous bouffent?

Enfin bref! Je me retourna et commença à avancer vers la voiture lorsque j'entendis un cri derrière moi. Je me retourna en une fraction de seconde et vis ma mère, les larmes aux yeux, tendant les bras vers moi tout en essayant de se délivrer du monstre qui la retenait. Puis je la vis tomber, comme si elle ne faisais que s'évanouir, aux pieds de son agresseur. Un zombi qu'on a pas vu était sûrement caché derrière la caisse.

À ce moment là, je ne put me retenir et cria: NONNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN!

Et oui, le fameux mot cliché qu'il crient tous dans les films lorsqu'il se produit une catastrophe. Mais à ce moment là je m'en foutais. Je m'en foutais de me taper la honte. Je m'en foutais d'attirer encore plus de zombis. Je m'en foutais de tout, sauf de la douleur que je ressentais au fond de moi, je sentais mon coeur se déchirer.

Puis... plus rien. La douleur disparut et je me sentis calme. J'avais l'impression d'être évanouie, tout en étant semi-consciente de ce qu'il ce passais autour de moi. J'entendis mon frère me crier dessus, sans pour autant comprendre ce qu'il disait. Puis, je me sentie soulevée, sûrement Jean-Henri qui me portait jusqu'à la voiture. À vrai dire, j'en savais rien, puisque mes yeux restaient cadenassés sur ma mère, se faisant bouffer par un zombi. Pourtant, je me sentais bien. Je n'avais pas l'impression d'être dans ce monde, mais plutôt dans un monde parallèle, où la douleur n'existe pas, où on a un constant sentiment de bien-être extrême.

Puis une douleur à ma joue m'arracha de ce si merveilleux monde. Mais cette douleur, c'est... UNE GIFLE! ON VIENT DE ME DONNER UNE CLAQUE! À cause de ça, je repris les esprits d'une vitesse olympique. Je me rendis compte que j'étais effectivement dans la voiture. Mon frère était en train de conduire, et tous les passagers me fixaient. J'étais à l'arrière gauche de la voiture, à côté de la fenêtre. Je compris logiquement que c'était Laura qui venait de me donner une claque, sûrement pour me "réveiller". D'un côté, j'étais furax contre elle, je commençais désormais à prendre conscience de ce qui venait de se passer et la tristesse m'envahi. Ma gorge se noua et mon coeur se serra, mais aucune larme de coula, mon visa resta neutre. J'ai toujours détester montrer mes sentiments aux autres, donc j'étais entraînée. Enfin je dis ça, mais au fond de moi je savais bien que, depuis toute petite, je n'ai jamais vraiment eus de sentiments, c'était quelque chose que je ne comprenais pas, et que je ressentais que très rarement. Je me sentais différente, et je trouvais ça très gênant. Mais aujourd'hui, dans ce nouveau monde, c'est plutôt devenu un atout. Enfin bref ! Pour en venir au fait que d'un côté, Laura m'énervait, et de l'autre, je ne pouvais pas lui en vouloir, elle n'a sûrement jamais connu cet espace temps parallèle, cet état de béatitude extrême. Et puis, à quoi bon lui faire la tête ? Cette pratique encore si souvent utilisée par les enfants et les ados il y a quelques semaines était devenu quelque chose de stupide. À vrai dire, ça l'a toujours été, mais ça le devient encore plus aujourd'hui. Lorsque le seul but d'une personne est de survivre, elle n'a pas le temps pour des choses aussi futiles.

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Je sais que ça fait des mois que je n'ai pas continuer cette histoire à cause de beaucoup de choses qui se sont passée pour moi, donc pour me rattraper, je vous ai fait un plutôt long chapitre ! J'espère qu'il vous à plût!

La survie avant tout...Where stories live. Discover now