Chapitre 1 : Terreur

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[Je précise que je ne possède pas Assassination Classroom ni les personnages, qui sont tous la propriété de Yusei Matsui. Je m'excuse d'avance pour las fautes d'orthographes ! >~< Et pardon si certains personnages changent de leurs caractères d'origine, mais je veux dire que, dans certaines conditions, je trouve que c'est normal que leur caractère change. Ils ne sont pas cœur de pierre quand même ! ;D]


Assis dans le train, Nagisa observait le paysage. Il se serait cru dans un de ces films un peu idiots dans lesquels le héro regardait par la fenêtre en exprimant sa tristesse grâce à une musique de fond bien déprimante. Et le pire, c'est qu'il était vrai, que regarder par la fenêtre rendait triste. Surtout dans son cas. Il repensait à tout ce qui était arrivé ces dernières heures. Et surtout, il revoyait chaque secondes de son assassinat. Il cherchait la réponse à l'une de ses principales questions : Pourquoi. Comme il s'en voulait. Alors pourquoi avait-il planté cette lame dans le ventre de celle qui lui avait donné la vie ? C'était ce qu'il se demandait. Cela ne faisait qu'à peine 30 minutes qu'ils étaient partit de chez lui, et pourtant, le bleuté avait déjà l'impression de devenir fou. Fou, ou schizophrène. En fait il n'en savait rien, et s'en fichait bien. Il avait tué, et s'était tout ce qu'il savait pour le moment. Il avait choisit d'oublier tout le reste. Car le reste n'était pas important. Puisque désormais, il était un monstre.

A côté, Karma était sur son téléphone, loin de ce douter du combat intérieur que l'autre menait dans son coin. Il n'était pas idiot, il savait que Nagisa n'allait pas bien, mais il trouvait mieux de le laisser plutôt que de risquer d'envenimer les choses. Et puis, il était occupé. Il devait planifier tout, que ce soit l'hôtel, le lieu où ils allaient, et surtout, un plan pour si jamais la police les retrouvaient. Car aucuns doutes, les policiers iraient voir les membres de la classe E, et là, les choses deviendraient plus compliquées. Surtout avec Koro-sensei qui pourrait les retrouver en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il lâcha un soupir. Tout était si compliqué, il se sentait comme dans un film d'action.

Au bout d'un petit quart d'heure, ils furent arrivés là où Karma voulait s'arrêter. Il fit donc signe à Nagisa de le suivre, et une fois descendu, lui expliqua la situation.

"-Bon, résumons. On est tranquilles au moins jusqu'à demain. Quand Koro-sensei et les autres remarqueront notre absence, ils s'inquiéterons et téléphonerons chez nos parents. En n'ayant aucunes réponses, ils iront voir, et verrons ce qu'il c'est passé. A partir de ce moment, les choses se compliquerons. Mais d'ici là, ont est tranquilles. On va aller dans un hôtel pour passer la nuit."

Sans lui laisser le temps, il lui saisit le poignet et partit dans une direction qu'indiquait l'itinéraire sur son téléphone. Avec tout cela, il avait rater une bonne moitié de son sommeil, et était fatigué. Il n'était pas d'humeur à entendre la moindre phrases à sens négative de la part du bleuté. Ce dernier, se laissa faire, sans vraiment s'opposer. Il était toujours plongé dans ses pensées. Soudain, il ce stoppa, faisant réagir l'autre.

"-Qu'est ce qu'il y a ?" demanda celui aux cheveux rouges

Nagisa, ne lui répondit pas. Il fixait une flaque d'eau, les yeux écarquillés, le teint devenu blanc. Il ce mit soudain à marmonner des mots qui à la première écoute, furent incompréhensibles pour Karma. Puis en ce concentrant, il parvint à comprendre la situation.

"-Je ne veux plus.... Je ne veux plus voir ce sang...." répétait le bleuté, d'une voix terrifiée

Ok, la situation était pire que Karma ne l'aurait cru. Si l'autre était choqué au point d'avoir ce genre d'hallucinations, alors le quotidien deviendrait difficile pour l'un comme pour l'autre. Mais d'un autre côté, il ce doutait que tout ne serait pas si simple. Après tout, le plus petit avait tué sa mère, de ses propres mains, sans réellement le vouloir. C'était évident, qu'il subirait des troubles psychologiques après un tel choc émotionnel.

Quand le sang coule, Et que la folie se montre ~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant