Chapitre 32

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Pdv Liliane

-Maman! Maman!

-Oh Liliane te voilà enfin!!

Je la prends dans mes bras, où elle éclate en sanglot.

-Ma chérie...

-Je suis là maman... Je ne t'abondonerai pas...

-Tu sais... J'ai parlé à ton père.

-Et qu'est ce qui s'est passé?

-Eh bien... Il avait prit une importante décision.

-Laquelle?

-Tu... Enfin... Tu sais, ta tante qui vit à Los Angeles?

-Oh... Oh non...

-Si Liliane... Je suis désolée. Il faut qu'on déménage là bas. Tata Sally a accepté de nous héberger. Et là bas, il y aura un nouveau lycée pour toi.

Je ne dis rien, trop choquée pour ça.

-Maman et si-

-Non Liliane. On ne peut pas rester ici. Même si tu as tes amis, ça ne se fait pas de débarquer et de vivre chez eux comme ça. Et tata Sally accepte de
nous aider jusqu'à ce que ton père et moi trouvons un nouveau travail sur les lieux.

-Mais pourquoi est ce que tu ne reste pas ici pour ton travail?

-Parce que j'ai été viré!

-Pourquoi tu ne m'a rien dit?

-Je suis désolée... Je ne voulais pas t'inquiéter...

Toutes ses nouvelles... Toutes ces mauvaises nouvelles...
En deux jours seulement, j'ai appris que je vais déménager. J'ai appris que ma mère a perdu son travail. J'ai appris que ma maison à pris feu et que mon père allait y rester. Et j'ai appris... Que je ne devais plus faire confiance à qui que ce soit... Même pas à ma meilleure amie.

Flash-back

-Tyler! Où es-tu? Tyler!! appelais-je.

-Liliane! Il faut que je te montre quelque chose!

-Pas maintenant Marine! Je dois chercher Tyler!

-Bah justement, ça le concerne!

-Bon, soufflais-je. Qu'est ce qu'il y a?

-Eh bien... Tu vois la photo de la classe parallèle que j'ai eu?

-Oui, et...?

-Et... Ce n'est pas exactement la classe qui a été prise en photo... C'est...

Elle me tendit le téléphone.

O-oh non...

Mais c'est quoi ça?

Je n'arrive pas à le croire.

La tristesse que j'ai ressentit quand je l'ai vu embrasser Diana n'est rien comparé à celle-ci.

Mais très vite, la tristesse laisse place à la colère.

Je détourne le regard du téléphone et le tends à mon amie.

Je pars rapidement vers le dortoir de la classe parallèle.

J'ouvre la porte et me reçois au visage des regards étonné, surpris.

J'avale difficilement ma salive avant de me racler la gorge.

Notre faux coupleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant