Au Travers Des Mots Et Des Étoiles

les Wright's

Le soleil se lève sur le quartier de Camden. Un vieux cabriolet noir des années folles s'arrêta devant la grande propriété des Wright. Une dame dans la quarantaine sortit de la voiture et s'empressa d'ouvrir la portière du jeune homme assis derrière elle tout en ayant le sourire.

« Maman. S'il-te-plait. Arrête ton cirque.

- Enfin Aaron ! Regarde un peu ce beau paysage. N'es-tu point content de venir rendre visite à ton oncle et ta tante ?

- De gros riches qui pètent plus haut que leur cul ? Très tentant mais non. Surtout avec leurs abominables enfants !

- Tes cousins sont d'une politesse et éducation remarquable. Si tu pouvais ne serait-ce qu'un instant prendre exemple sur eux.

- Désolé, j'ai pas le profil du balais dans l'cul.

- Aaron. Je t'en supplie ! Garde ton language de voyou pour tes sales amis. De toute façon, tu n'as qu'un seul profil : celui de ton compte Facebook. Maintenant, sois gentil, épargne-moi tes mauvaises manies et amène nos bagages à l'entrée.

- Ils sont assez riches que pour faire venir un valet.

- Tu vois ! Tu commences déjà ! Oh Aaron, tu vas me faire pleurer ... Bouhouhou ...

- Nan Maman. S'il-te-plait, pleure pas. Je ferai un effort.

- Oh merci mon chéri ! Tu sais toujours trouver les bons mots pour me consoler ! »

Comme vous pouvez le remarquer, ma mère est un sacré personnage. Je ne peux pas la voir pleurer. Pas depuis la mort de mon père, il y a 3 ans, dans un accident de voiture. Mes frères et moi nous sommes occupée d'elle. Il a quand même bien fallu qu'on reprenne les cours et qu'on la laisse reprendre le travail. Seulement, son travail ne rapporte pas beaucoup et on a du déménagé dans un quartier plus pauvre de Londres. Depuis donc 1 an, ma mère et moi vivons à Bromley. Mes frères étant tous les deux à l'Université.

« Merci mon chéri. Tu n'es pas si mauvais que tu essaies de me le faire croire. Bon, je vais sonner. »

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« Carlos tu fais chier !

- Mais ferme là tasse-pé !

- Je vous en supplie mes enfants, calmez-vous ! Votre tante et votre cousin vont arriver !

- On en a rien à foutre de ce batard et sa daronne !

- Carlos !

- Pour une fois, on est d'accord !

- Callie ! »

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Ma mère et moi venions d'entendre la conversation des enfants d'une politesse et éducation remarquable. Ma mère devint blanche.

« D'une politesse rare ...

- Je suis sûre que c'était la TV.

- Tiens, quelle coïncidence ! Ils s'appellent aussi Carlos et Callie.

- N'en rajoute pas. Tu es pareil.

- Oui mais moi, on me colle pas l'étiquette d'être bien éduqué. »

Ma mère était toujours très triste quand quelqu'un s'en prenait à elle. Elle essaie toujours de faire plaisir à tout le monde. C'était ça son but, plaire. Je sonnai.

« J'arriiiive !

- Bonjour Mady !

- Kate ! Comment vas-tu ?