Je grognais, mais n'ajoutais rien. Je comprenais ses arguments. Nous retournâmes donc à New York, lui voulant finir sa nuit et moi m'impatientant déjà.

*****

- Tu es certaine de ne pas savoir lequel prendre ? demanda à nouveau Stark.

Nous étions de retour dans la pièce aux sept chemins, en compagnie de tous les Avengers.

- Sûre et certaine, assurais-je. Il faudra y aller à l'aveuglette.

- Bon, bah je prends celui du fond, soupira-t-il en s'y dirigeant. À plus tard !

À peine eut-il franchit son passage que celui-ci se referma, le piégeant derrière. Thor voulut fracasser le mur avec son marteau, mais je le stoppais de justesse.

- Non ! Ce temple souterrain est très ancien. Si tu frappes, tout pourrait s'écrouler sur nos têtes et on devra dire adieu à la pierre.

Il ascquisa.

« Hey, vous m'entendez ? »

Les oreillettes ! Elles fonctionnaient toujours ! Quelques soupires de soulagement se firent entendre.

« Vous nous avez fait une belle frousse, Stark » lâcha Romanoff.

« Y'a vraiment aucun moyen de se débarrasser de toi, boite de conserve, pas vrai ? » plaisantais-je.

« Aucun ! Sauf peut-être un Shawarma » répliqua-t-il.

« Bon, un peu de sérieux, tout le monde. On prend un chemin chacun et, quoiqu'il arrive, on garde contact ! » Intervint Loki.

Tout le monde hocha la tête, comprenant malgré tout la gravité de la situation. Romanoff, Captain, Banner et Thor finirent par partir à leur tour. Comme prévu, les passages se refermèrent derrière eux. Ne restait plus que deux portes, et nous étions trois. Deux d'entre nous devraient passer ensemble, puisqu'aucun ne voudrait rester derrière.

- On se voit plus tard, lançais-je en me dirigeait vers la porte de droite.

Une se posa sur mon épaule, me stoppant.

- Je ne crois pas que ce soit prudent, répondit Barton. Avec l'Aether en moins, tes blessures et Malekith à tes trousses, tu es plus que vulnérable.

- Je ne suis pas... commençais-je.

- Il a raison, Aryane, me coupa Loki. À plus !

Avant que nous n'ayons pu faire quoi que ce soit, il prit la porte à sa gauche. Elle se referma derrière lui. Je fulminais. Il avait fait exprès de me laisser avec le pigeon, alors qu'il savait que je ne le supportais toujours pas.

Je ne fis aucun commentaire, et nous prîmes le passage en même temps. L'ouverture se referma derrière nous, nous plongeant dans le noir. La seconde suivante, des torches au mur s'allumaient l'une à la suite de l'autre, éclairant le passage. Je fis un pas, mais Barton me devança.

- Je passe devant, déclara-t-il. On ne sait jamais.

Je ne répondis rien, mais un gout amer m'emplit la bouche. Me croyait-il donc si faible ? J'avais pourtant prouvé que je n'avais nullement besoin de protection ! Ce manque de confiance en mes habiletés me blessa légèrement, puis je me repris. Depuis quand me souciais-je de ce qu'il pensait ? C'était le pigeon, après tout, le plus idiot de la bande après Stark.

Nous marchâmes pendant un moment lorsqu'il se stoppa, méfiant. Je regardais les murs. Ils étaient troués sur une longueur de cinq mètres et une hauteur d'un mètre. Plein de petits trous partout. Et je devinais aisément ce que ça cachait. Pour tester, j'envoyais un pierre dans le passage. Aussitôt, il plut des projectiles inconnus. Lorsque l'assaut cessa, je ramassais l'un desdits projectiles.

Ennuis en vue!Where stories live. Discover now