Chapitre 7

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Chapitre 7

Euh… je crois que je ne comprends plus rien. R s’est cassé pour un congé de maladie, Loki s’est engueulé avec un toaster, et Natasha Romanoff a décidé de faire amie-amie avec moi. Et puis quoi, encore ? Stark va admettre qu’il aime les bisounours, Banner va affirmer que Bigfoot est son jumeau caché, Rogers va déclarer qu’Obama est son descendant, et Barton va avouer qu’il est gai ? Ça devient un délire total, cette histoire...

Chapitre 7 (le vrai)

Trois jours étaient passés depuis ma première sortie, et j’étais restée enfermée depuis. Je ne mangeais presque pas, était prise dans mes pensées. Est-ce que je pouvais essayer de leur laisser une chance ? Après tout, ils ne faisaient qu’obéir aux ordres… Où alors, je leur fais la gueule jusqu’à ce qu’on me libère enfin, sauf que ça m’apporterait quoi ? Non, le vrai connard, c’est Fury. C’est à cause de lui que je suis ici. Sauf que si je parvins à faire des Avengers des… alliés, soit ils vont convaincre leur chef de me laisser partir, soit ils vont m’aider à fuir. Ouais, c’est un bon plan. Le seul hic là-dedans, c’est que je devrais faire des efforts moi aussi. Je vais devoir être gentille et aimable et serviable et pire que tout, je vais devoir socialiser. Un vrai cauchemar, en somme. Et en plus, je devrais mettre mon ego et ma fierté de côté. Mais si c’est le prix à payer pour retrouver ma liberté totale, alors je suis prête à le payer.

Bon, je peux déjà compter Banner, Rogers et Romanoff de mon côté. Pour Loki, Stark et Barton, par contre, ça sera pas du gâteau. Et pour le dieu australien, je sais pas trop sur quel pied danser. Il m’a l’air sympathique, mais vraiment stupide. Oh, bordel, comment vais-je pouvoir supporter des idiots à l’intelligence si peu développée ? Le sort aime s’acharner sur moi, c’est la seule réponse que je peux donner.

On cogna à ma porte, me faisant sursauter. Je me repris bien vite, et l’ouvris, révélant le premier connard en puissance de cette tour de merde.

-       Qu’est-ce que tu veux, le pigeon ? soupirais-je.

Ouais, j’ai trouvé quelques surnoms affectifs pour mes chers colocataires. Ou du moins, trois d’entre eux. Le pigeon, tête de chèvre et boite de conserve. Faut avouer que ça leur va bien, tout de même ! Et on n’a même pas besoin de se demander de qui il s’agit, en plus, puisque tout le monde le sait d’instinct.

-       Suis moi, sac a plumes, dit-il simplement en me tournant le dos.

Je soupirais devant le surnom débile dont il m’avait affublé mais obéit tout de même, légèrement curieuse. Il me conduisit à l’ascenseur, apparemment à contrecœur.

-       Alors quoi ? Vous alternez les moments où vous me sortez ? Cinglais-je. Je suis pas un chien non plus, tu sais !

-       T’es une volaille, c’est du pareil au même, répliqua-t-il avec un sourire en coin.

-       Dit celui qui s’appelle Œil-de-Faucon, rétorquais-je.

Il perdit son sourire, n’y trouvant rien à y répondre, et nous restâmes silencieux durant le reste du trajet de l’ascenseur. Pendant ce temps, je me surpris à le détailler davantage. Sans que je ne puisse l’expliquer, il avait une allure familière. Je sais, c’est bizarre dit comme ça, parce que ça fait presque trois semaines que je le vois, mais maintenant que je regarde de plus près, il me rappelle vaguement quelqu’un, sauf que je ne sais plus qui. Agacée par les nouvelles questions qui fusaient dans mon esprit unique, je décidais de penser à autre chose. Les paresseux, par exemple. Ah, mais oui ! Ça vient de là, le sentiment de familiarité, c’est parce que Barton et les paresseux sont des cousins éloignés ! Bon, pas si éloignés que ça, mais bon.

Ennuis en vue!Where stories live. Discover now