Prologue

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On m'a très souvent raconté le jour de ma naissance, mais chacun avec sa version différente. Ma mère et mon père, heureux de m'avoir eux, ma famille proche, heureux de voir la nouvelle de la famille, ma grand mère qui tira aussitôt les cartes de mon avenir, et c'est d'ailleurs celle ci qui alerta les autres. Quand ma mère rentra de la maternité, je ne crois pas qu'elle s'attendait à voir autant de personnes dans le manoir familial. Ma famille était au grand complet, mais aussi des amis, et quelques inconnus, mais tous de la même espèce. Ma grand mère avait alors annoncée mon avenir à voix haute à tout le monde. Mes parents étaient écroulés en apprenant la nouvelle, et le reste des invités les réconfortait ou m'admirait. À l'époque je n'était qu'un bébé rouge et hurlant au moindre de mes désirs, et pourtant, les gens s'intéressaient à moi.
J'appris à parler, puis à marcher, et je fus grande sœur. Je ne connaissais pas bien ce rôle, car en dehors de ma vie scolaire, on l'entraînait à droit et à gauche, chantant Mon avenir dans les rues, heureux que je soit là. J'étais donc rarement chez moi. Dès que je fus en âge de comprendre on m'explique alors qui j'étais. Petite je me souviens que j'imaginais mes aventures, je me voyais déjà sur la route. Pourtant, plus le temps passait, moins j'avais envie d'accomplir mon devoir. C'est dans l'année de mes 17 ans que j'ai le plus peur. Je n'avais aucun amis au lycée car tout le monde me trouvait étrange. C'était tout à fait normal, je n'étais pas humaine et devais m'adapter à une société qui me faisait peur. J'avais parfois des réactions inattendu, des gestes ou des paroles étranges. J'avais le droit à plein de surnom différents, tous aussi ridicules les uns que les autres. Un groupe de fille, m'étant fait peur dans un couloir un jour, l'on vu utiliser l'un de mes dons, et sans en avoir le cœur net, c'étaient mis à m'appeler sorcière. Ce qu'elles ignorait ce que c'était le terme le plus approprié pour me définir moi et ma famille.
Je passais donc mes cours au fond de la classe, écoutant tout ce que ce disait chaque élèves, ou écoutant les bavardages, ou au premier rang, où je devenais la victime de certains et recevais d'incessantes boule de papier. Parfois même, on me tirait les cheveux, à 17 ans, certaines personnes de ma classe étaient réellement sous évolués.
Le soir en rentrant enfin chez moi, ma mère me demandait souvent comment c'était passer ma journée, et sans lui répondre je m'enfermais dans ma chambre, m'écroulant sur mon lit. Levant le doigt, j'ouvris mon sac, fit sortir mes cahiers et faisait mes devoirs à distance, comme quoi, être née avec des pouvoirs m'arrangeais très bien.
_ rappelle toi que ton cousin vient manger ce soir, habille toi correctement cette fois. Me glissa ma mère en ouvrant la porte de ma chambre.
Je répondais pas un grognement.
Je n'avais rien contre mon cousin, hormis le fait qu'il me snob, et qu'il soit brillant en tout, et qu'il soit beau, et qu'il aurait sûrement dû avoir mon rôle, et qu'il ne devait pas m'apprécier. A vrai dire, je n'étais pas l'ado simple à vivre, victime d'un destin pareille, je n'avais envie que d'une chose, ne pas l'affronter. Montrant mon mécontentement à ma famille, je faisais tout à l'envers. Les dîners de famille pur tout le monde revetissait une robe ou un costard, moi je venais habiller en punk, juste histoire de provoquer. Je m'appliquais à mal parler, et à placer le plus de gros mots possible en une phrase, et appuyais sur les point commun négatif que j'avais avec mes parents. Ma mère qui avait un fort à caractère, ne se laissait pas faire quand on l'a critiquait, moi j'en étais arrivé à être têtu et insolente. Mon père lui était souvent trop rapide dans ses agissements, je me servais souvent de cette excuse dans des situations ironiques.
Bref, ce soir, ma tante et mon cousin venez dîné. Bien évidement, ma tante était quelqu'un de respecter, et elle n'était pas séparer de sont ex mari mais plutôt veuve, ce qui réanimait une plaie béante à chaque fois qu'on parlait de sont défunt époux. Sont fils lui, était plus intelligent et donc plus rusé. Petit, quand nous jouillons ensemble, il s'arrangeait toujours pour que je finisse mal, et malgré nos un an de différence, il avait rapidement coupé les ponts avec moi.
Ouvrant mon placard, je n'étais clairement pas d'humeur à choisir une tenu, ni même à m'appliquer pour que celle ci représente ce que je ressentais. La seul robe que j'aimais était celle que j'avais faite moi même. Elle appartenait à mon arrière grand mère, une grande sorcière qui avait fait partie du cercle des 5, et qui à sa mort, laissa cette robe. J'avais réussis à mettre la main dessus et l'avais arranger à ma manière. J'avais enlever tout les rubans et dentelle pour le laisser que le ruban couleur sang à la taille, et la dentelle sur les longues manches. La robe était entièrement noir, un noir profond, si profond que même mon stylo à encre n'arrivait pas à rivaliser avec une tel couleur. Je décidais de l'a mettre, avec un collant, car sinon je me serait senti nue. Au moment fatidique de sortir de ma chambre, tout le monde me fit une petite remarque sur ma tué je, mais de gentille remarque, c'était d'ailleurs plus des compliments. Enfin ma grand mère m'attrapa et me fit un chignon.
La porte sonna et mes petits frères et sœurs s'empressèrent d'aller ouvrir. Rien qu'à entendre la voix de ma tante, je levais les yeux au ciel.
_ ho! Mais ne serais ce kanna? Dit celle ci en ouvrant les bras. Malheureusement pour elle, je n'avais plus 5 ans, et je ne couru pas pour me jeter dedans.
Elle vont à moi et m'embrassa les deux joues.
_ que tu es belle dans cette robe! J'ai toujours dit que tu ressemblais à ma grand mère! Tu devrais toujours faire attention à ton apparence, parfois c'est ce qui te sauve la vie...
Elle fit volte face, me laissant ses cheveux sous le nez. L'instant d'après je me retrouvais face à mon cousin Baptiste. Je reculais la tête, signe qu'il était hors de question qu'il me face la bise, et lui dit simplement "bonsoir", avant de partir près de mon père.
Ma mère devenait vestige dès que du monde se trouvait chez nous, et insista pour faire comme les humaines et prendre un apéritif. Elle fit voler les verres jusqu'à la table basse, et amena une bouteille. Baptiste, 18 ans passer, me regarda tour en sirotant le vin, auquel il avait maintenant le droit. Une fois à table, je fus placée juste en face de lui.
_Alors, kanna, dit moi, comment ce passe t'es jours? Dansa ma tante.
_ mes jours, de quoi?
_ enfin, ton entraînement à la cité des 5! Non l'école, on s'en fiche, de toute façon tu n'auras pas besoin de diplôme...
_ ce qui dois sûrement t' avantager en vu de t'es notes... Glissa discrètement baptiste.
_ ho, bien... Je fais toujours la même chose... Mais c'est étrange, je ne te vois plus là bas Baptiste.... Dis je en coupant ma viande d'une traite.
_ c'est normal, j'ai dû changer mon emploi du temps...
Monsieur était sûrement débordé à seulement 18 ans, c'était drôle à entendre.
_ ça doit être si dure d'avoir 18 ans, pauvre enfant... Dis je assez fort pour que tout le monde m'entende.
Tous les regards se tournèrent vers moi, j'en avais l'habitude à présent.
_ et toi cher cousine, qu'est ce que cela fait de compter les jour avant sont prochaine anniversaire? Laisse moi deviner, tu n'as pas envie d'avoir 18 ans, n'est-ce pas? Ha mais oui, j'avais oublié ta mission, qu'elle idiot je peux être parfois.
_ pas idiot, un sale crétin oui!  rayais je tout bas.
_ qu'est ce que ça fait de devoir donner corps et âme pour sauver notre espèce?

Les enfants émeraudes.Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon