Chapitre 2 Injection

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Zach fut réveillé en sursaut par la sonnerie de son téléphone, son cellulaire vibrait sur la table de chevet jusqu'à ce que Zach l'attrape à tâtons, les yeux à moitié fermés, le cœur battant trop vite pour quelqu'un arraché à un sommeil profond. L'écran éclaira la pièce d'une lumière froide : John.

Il décrocha, la voix pâteuse :
— ...Allô ?

Un souffle rapide, presque fébrile, lui répondit.
— Zach. Tu dois venir au laboratoire de la ville. Tout de suite.

Un silence. Zach cligna des yeux, essayant de remettre de l'ordre dans ses pensées.
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Viens. Ce sont les résultats des analyses de la substance, ils vont être dévoilés , une réunion se prépare dans pas longtemps , je t'attend viens.

La ligne se coupa.

Il resta quelques secondes immobile, le téléphone à la main, comme si son corps refusait de bouger. Puis, lentement, il se redressa. Ses muscles protestaient, lourds d'une fatigue qui semblait s'être ancrée dans ses os. Le goût métallique du sommeil hâtif lui collait à la bouche.

Il se traîna jusqu'à la salle de bain, ouvrit le robinet. L'eau glaciale sur son visage arracha un soupir. Dans le miroir, il se découvrit les traits tirés, les yeux cernés, et cette expression inquiète qui ne le quittait plus depuis la découverte.

Il enfila son manteau presque machinalement, prit ses clés sur la table encombrée et sortit. Le couloir de son immeuble était silencieux, trop silencieux, comme si la nuit elle-même retenait son souffle.

Dehors, l'air était frais, chargé d'une humidité qui collait aux vêtements. Sa voiture l'attendait, solitaire, sous un lampadaire vacillant. Quand il mit le contact, le moteur ronfla d'une façon sourde avant de démarrer.

La route jusqu'au laboratoire lui parut interminable. Les rues de la ville, presque désertes, défilaient dans un dégradé de gris et d'ombres. Par moments, il avait l'impression que chaque feu rouge durait une éternité, que les phares de sa voiture éclairaient un vide plus qu'un chemin. Il tenta de se raccrocher à des pensées rationnelles John est prudent. Il n'appellerait pas en pleine nuit sans raison. Peut-être une simple anomalie dans les relevés... 

Il appuya un peu plus fort sur l'accélérateur.

Quand enfin les silhouettes massives des bâtiments scientifiques se découpèrent devant lui, il sentit une vague de soulagement mêlée à une appréhension plus vive encore. Les lumières du complexe brillaient dans la nuit comme des phares en mer permettant de distinguer le bâtiment principal. C'était un bâtiment plutôt ancien qui avait été rénové très récemment, pour exploiter pleinement sa fonction de recherche , les rénovation avaient ajouté un étage supplémentaire pourvu de larges baies vitrées qui donnaient sur les bureaux où travaillent les scientifiques de jour comme de nuit.

Il gara sa voiture en hâte, claqua la portière, et avança vers l'entrée. Chaque pas résonnait trop fort dans le silence de la cour.

La porte s'ouvrit dans un chuintement mécanique, il vit John le rejoindre.

—Merci, tu as fait vite, lui lança son collègue , Clint et Nina sont déjà là , on va avoir une explication des résultats dans pas longtemps , les chercheurs nous ont laissé dans le flou concernant les résultats . Les deux collègue se dirigèrent vers la salle de réunion ou ils retrouvèrent leurs confrères Nina et Clint .

Nina avait la trentaine comme Zach et John , elle était plus petite que lui mais avait cependant un très grand coeur , Elle s'habillait souvent avec des couleurs vive qui se mariaient bien avec sa chevelure rousse mais ici elle était habillée avec des affaires plutôt sombre sûrement dû à un réveil très tôt comme tout ceux présent dans la salle.

The smile of the VoidTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang