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DIANA

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J'enfile mon pantalon noir, et mon haut à motif à nuage avec inscrit dessus 'Believe in your dream'. J'aime particulièrement ce haut, parce qu'à mon goût, c'est le plus jolie que j'ai dans ma garde-robe, et que la phrase inscrite sur le tissu, est exactement ce que je dois faire, croire en mon rêve.

Je me regarde dans le miroir, afin de réfléchir à ce que je pourrais faire comme coiffure, ce n'est pas difficile chez moi, c'est soit tresse, ou les cheveux lâches, ou une queue haute. Comme je n'ai pas sport, je n'ai pas besoin de faire beaucoup d'effort, pour plaquer mes cheveux contre ma tête bien comme il le faut, et les attacher en queue haute, donc autant éviter les efforts inutiles. J'opte pour les cheveux lâches. L'envie d'être présentable au lycée ne me donne pas envie, ça ne changerai pas de d'habitude de toute façon.

Je prends la brosse dans le tiroir blanc de la salle de bain, et le passe rapidement dans ma chevelure châtain claire. J'ai de la chance qu'ils sont lisses, et qu'ils ne s'emmêlent pas facilement. C'est aussi un point que j'aime chez moi.

Je soupire quand je dépose la brosse dans un coin, et que je m'observe dans le miroir. De haut en bas, en passant par les détails.

« Qu'est-ce qu'il peut bien trouver de sublime chez moi ? » Je me questionne en murmurant.

C'est la première fois que quelqu'un – qu'un garçon plus précisément, me fasse un compliment. Je veux dire – regardez-moi. Je suis horrible.

Je secoue la tête et sort de la salle de bain, prenant au passage mon sac. Inutile de vouloir chercher plus de détails, il veut juste prendre ma confiance pour la lancer dans le vide ensuite et me faire mal au passage.

Je descends les escaliers, et je commence à sentir la savoureuse odeur de pancake.

« Tu as décidé de faire des pancakes ce matin ? »

Je rejoins ma mère dans la cuisine, déposant un baiser sur la joue de mon père, qui boit son café calmement.

Ma mère me sourit quand elle me voit arriver vers elle, déposant un baiser sur mon front.

Je suis très différente d'eux. Mes parents sont des personnes très minces, mon père mange comme un glouton et à le sens de l'humour, ma mère comme toute les mères à un moment donner dans leurs vies, fait attention à sa ligne, et peut être drôle comme sérieuse. Et puis moi, la ronde.

Ma famille n'a jamais vraiment compris pourquoi j'étais aussi ronde.

La réponse est simple, j'ai suivis mon père. Je suis une gloutonne, je veux dire – je mange beaucoup, et j'aimerai être comme ces filles et mon père, manger comme bon me semble et ne pas grossir.

Je donne beaucoup de travaille à mes parents, ils dépensent beaucoup sur des traitements – qui ne fonctionnent jamais – pour moi. Je leurs ai déjà dit d'arrêter, mais je crois qu'ils tiennent vraiment à cœur à ce que je perde du poids. Je peux leurs comprendre. Moi aussi j'aimerai bien.

« Oui. » Fait ma mère en déposant le plat devant moi et mon père qui réagis aussitôt. « Nutella ? »

« Comme d'habitude. » Je dis en cœur avec mon père.

« Tu sais que tu dois faire attention à ce que tu manges Diana. » Fait ma mère en prenant le pot de Nutella dans le placard pour me le tendre.

« Je sais. » Je souffle en ouvrant le bocal, que prend immédiatement ma mère de mes mains.

« Je vais te servir. » Dit-elle en un sourire – sourire forcer pour ne pas me blesser sûrement.

Je passe ma main sur mon visage, et regarde le plafond. Ca la dérange tellement, elle en parle presque tous les matins ou lors des dîners, ou même quand elle part faire des courses, et qu'elle me voit rêvasser devant des vêtements de femme taille XS, S.

Fat // h.s. vfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant