The end of a beginning

Sortie de groupe

Freya, Kylie et Ariana avaient organisé une sortie à la plage. Quand je suis arrivée devant la maison, MK et... lui étaient déjà là.
Malachi portait un t-shirt blanc et un short noir. Évidemment, il avait encore ce sourire en coin.

— « Oh, Paris a survécu à hier. Incroyable. »
— « Et toi, t'as survécu à ton ego ? Encore plus incroyable. »

MK éclata de rire. Kylie leva les yeux au ciel.
— « Vous deux, c'est déjà la guerre froide. »

On partit tous ensemble. La plage était immense, bordée de palmiers. L'air sentait le sel et la liberté. On installa des serviettes, Ariana et Freya commencèrent à jouer dans les vagues, MK sortit un ballon de volley.

— « Match ? » proposa Malachi.

Je refusais de perdre contre lui, alors j'acceptai sans hésiter. On fit deux équipes : Kylie, MK et moi contre Ariana, Freya et Malachi. Dès le début, il lança ses piques.
— « Fais gaffe, Paris, le sable c'est pas comme un parquet. »
— « Merci pour le conseil, mais je peux jouer sans ton manuel de survie. »

Le match fut serré, et on finit... par perdre. Malachi leva les bras en l'air, sourire victorieux.
— « Bien joué, Paris, t'es presque utile. »
— « Bien joué, Malachi, t'es toujours aussi insupportable. »

Même en râlant, je sentais une étrange énergie entre nous, un mélange d'agacement et... d'autre chose que je refusais d'analyser.

Après notre match de volley perdu (et l'arrogance insupportable de Malachi), le groupe décida de prolonger la journée sur la plage.
Freya et Ariana avaient loué des paddles et suppliaient tout le monde de venir essayer. Kylie préféra rester sur le sable avec MK pour bronzer, mais évidemment, Malachi et moi étions partants. Enfin, je voulais juste prouver que je savais faire aussi bien que lui, pas pour m'amuser avec lui.

— « Attention à pas tomber, Paris, l'eau de l'océan c'est pas la Seine. » lança-t-il en me tendant une pagaie.
— « Merci du conseil, mais je préfère tomber que t'écouter. »

Freya gloussa et fila sur sa planche. On se lança tous sur l'eau. Au début, je m'en sortais plutôt bien... jusqu'à ce qu'une petite vague déséquilibre mon paddle. Je faillis tomber mais retrouvai mon équilibre de justesse.

— « Dommage, j'aurais payé pour te voir à l'eau ! » cria Malachi en riant.
— « Concentre-toi sur toi, monsieur-je-fais-le-malin ! »

Quelques minutes plus tard, le karma fit son travail : une vague plus forte fit basculer Malachi droit dans l'océan.
Tout le monde éclata de rire, moi la première.
— « Alors, c'est pas la Seine ici ? » lançai-je, hilare.
— « Tss... » fit-il en remontant sur sa planche, trempé, ses cheveux plaqués sur le front. Il tenta de garder son air arrogant, mais le voir ainsi me fit sourire encore plus.

Au fond, il était beau, agaçant, mais beau... et c'était justement ça le problème. Je me détestais de penser ça.

Quand on revint sur le sable, le soleil commençait à se coucher. Le ciel se teintait de rose et d'or, et le bruit des vagues rendait tout presque irréel. On s'assit tous en cercle autour de cartons de pizza commandés à une pizzeria du coin.
La conversation roulait sur tout et rien : films, danse, nos vies. J'écoutais surtout les histoires d'Ariana et Kylie, fascinée par leurs carrières.

Malachi, bien sûr, ne pouvait pas s'empêcher de me provoquer :
— « Alors Paris, c'est comment la vie sans la Tour Eiffel ? »
— « Probablement plus calme que la vie avec toi. »

Le groupe éclata de rire. MK leva les mains :
— « Ok, vous êtes officiellement mon duo préféré. »

Je roulai des yeux mais, au fond, j'étais amusée malgré moi. Et cette sensation m'effrayait un peu. Parce que plus il me cherchait, plus j'avais envie de le remettre à sa place... et plus j'avais hâte de la prochaine pique.

Quand on rentra, la nuit était tombée. Dans la voiture, Freya s'endormit contre la vitre, Ariana et Kylie chantaient doucement sur la musique qui passait, MK scrollait sur son téléphone. Moi, j'étais assise à côté de Malachi.
Nos épaules se frôlaient de temps en temps et je faisais semblant de ne pas le remarquer.

Il se pencha soudain et chuchota :
— « T'es pas si nulle que ça, Paris. »
Je me tournai vers lui, surprise.
— « C'est censé être un compliment ? »
— « Peut-être. » Il haussa un sourcil, le coin de ses lèvres se redressant en ce sourire insupportable. « Mais attends pas que je te le dise deux fois. »

Je secouai la tête, à moitié agacée, à moitié amusée. Ce gars allait me rendre folle.

Une chose était sûre : ma nouvelle vie à Los Angeles ne serait pas de tout repos. Et Malachi Barton en serait la principale raison.