S͟a͟k͟a͟m͟o͟t͟o͟ D͟a͟y͟s͟ ˣ ʳᵉᵃᵈᵉʳ

🔨 Shishiba x Reader 🔨

Le grand hall de la JCC brillait sous les immenses lustres en cristal. Les hauts fonctionnaires, quelques assassins et les officiers de l'Ordre discutaient poliment autour de tables impeccablement dressées, tandis que des serveurs en costume noir glissaient silencieusement entre eux, portant des plateaux de mets raffinés. 

Tout ici respirait l'ordre et la hiérarchie, et toi, tu sentais chaque regard se tourner vers les invités d'honneur.

Shishiba se tenait droit à tes côtés, son costume parfaitement ajusté, mais son regard était fixé sur la salle comme s'il cherchait déjà une menace à neutraliser. Même dans cet environnement luxueux, l'ombre de son métier restait présente.

Shishiba : Je n'aime pas trop ce genre d'événement...

Tu inclinai la tête, un sourire en coin sur les lèvres, laissant ton regard glisser sur lui avec cette familiarité ironique qui avait toujours le don de le déstabiliser. Après tout, tu connaissais tous ses gestes, ses habitudes, ses silences.

- Tu m'étonnes toujours, Shishiba. Toujours aussi sérieux... et un peu tendu, non ?

Il haussa un sourcil, mais ne répondit pas tout de suite, laissant ton mot suspendu dans l'air comme un défi silencieux.

- Tu n'as jamais aimé les événements mondains. Alors pourquoi rester... pour ce nouveau directeur ?

Shishiba tourna légèrement le visage vers toi. Ses yeux trahissaient une lutte interne. Il ne voulait pas montrer que ta simple présence pouvait le déstabiliser, mais tu le savais. Tu connaissais chacun de ses micro-mouvements : la tension dans ses épaules, le léger serrage des poings.

Shishiba : Parce que certaines choses... valent la peine d'être surveillées de près.

Tu fis un pas en avant, réduisant la distance entre vous. La musique du banquet semblait s'effacer, remplacée par le poids de votre échange. Tes mots flottaient autour de lui, légers, acérés, et chargés de cette ironie qui t'était propre.

- Alors je ferai attention à ne pas te gêner... enfin, pas trop.

Un léger sourire apparut sur ses lèvres, difficile à saisir. Il était partagé entre l'agacement et une étrange appréciation de ton audace.

Le murmure des invités et le cliquetis des couverts semblaient soudain plus lointains. Chaque geste de ta part, chaque mouvement de ta chevelure ou clignement de cils, rappelait à Shishiba la familiarité et la complexité de votre passé. 

Le fait que tu sois ici, dans ce cadre officiel, n'était pas juste une coïncidence... tu savais exactement comment le troubler.

Shishiba : Tu sais... ce n'est pas très prudent d'être aussi... proche.

- Prudent ? Je ne suis plus ton élève ou ton collègue, Shishiba. Et je ne suis plus celle que tu crois connaître.

Le sourire sur ton visage était mystérieux, presque provocateur. Tu laissais planer une ironie mordante et une séduction subtile, comme pour tester ses limites. Et même si tu n'avais rien à prouver, tu sentais que le simple fait d'être ici, à ses côtés, suffisait à raviver un feu que ni le temps ni la distance n'avaient réussi à éteindre.

Tu t'éloignes de Shishiba, tes talons claquant légèrement sur le sol, et tu sens son regard te suivre, tendu mais invisible aux autres. Tu sais qu'il t'observe, mais tu ne lui dois rien, c'était ton ex pas ton époux. Alors tu laisses ton dos droit, ton allure fluide, et tu te fondes dans la foule des hauts fonctionnaires.

- Bonsoir messieurs, quel honneur d'être ici.

Un sourire ironique étire tes lèvres alors que tu inclines légèrement la tête vers eux, tes doigts effleurant subtilement leurs bras ou épaules en riant doucement. Les hommes autour de toi se redressent, captivés, et tu sais exactement l'effet que tu produis. Chaque geste est calculé : un rire léger, un regard en coin, un effleurement presque imperceptible.