Ta vie au Bloc, tes choix.

La course poursuite

Tu prends donc la décision de t'enfuir en courant. Tu réussis facilement à sortir du cercle formé par les garçons. Ces derniers étaient bien trop surpris pour t'empêcher de passer. Tu entends des cris te disant de revenir mais tu n'y prêtes pas attention. Tu cours cherchant du regard une sortie. Tu en repères une rapidement, une grande ouverture dans un mur. Sans plus attendre tu te diriges vers elle.

Ta tête te fait mal à chaque foulée mais tu discernes des bruits de course derrière toi. Visiblement on s'est lancé à ta poursuite. On te cri des choses mais tu n'écoutes pas un traitre mot de ce qui est dit. Jetant un regard par-dessus ton épaule, tu constates que trois garçons te courent après. Ils se rapprochent de plus en plus, tu accélères donc autant que possible. Tu y es presque, la sortie n'est qu'à quelques mètres.

Tu tournes la tête pour voir où se trouvent tes poursuivants. Quelle n'est pas ta surprise lorsque tu les vois ralentir puis s'arrêter totalement. L'un d'eux crie soudainement un « Attrapez-là, les tocards ! ». Lorsque tu regardes devant toi tu vois alors deux garçons arriver de l'ouverture. Tu n'arrives malheureusement pas à les éviter.

Tu es stoppée par deux paires de bras te repoussant en arrière si fort que tu en perds l'équilibre. Tu retombes dans un bruit sourd. Le choc te coupe la respiration. Maintenant, en plus d'avoir mal à la tête, ton dos souffre également. Tu jettes un regard à ceux qui t'ont arrêté. Celui de droite est un garçon asiatique, et celui de gauche a des cheveux sombres avec des yeux chocolat. Ils te fixent avec un air surpris. Tu dois certainement faire de même.

On t'attrape par les vêtements et te remet debout sans aucune délicatesse. Un garçon noir arriva à tes côtés tandis qu'on te retient par un bras. Il a les sourcils froncés et ne semble pas très content :

-Je vois qu'on court vite la nouvelle. Cependant quand on te dit de revenir, soit gentille fait le. Tu ne sais rien des dangers des lieux, alors si tu veux pas crever écoute ce qu'on te dit. C'est clair ? dit-il d'un ton autoritaire

-Laisse-la Alby ! Elle a juste paniqué en voyant autant de gars. Répond une voix féminine.

C'est alors que tu repères ce qui semble être la seul fille de l'endroit. Alby soupire mais ne la contredit pas malgré tout. La jeune fille se tourne alors vers moi. Elle est belle avec sa peau blanche, ses yeux bleus et ses longs cheveux noirs. Elle me sourit gentiment et me demande de quoi tu te souviens. C'est à cet instant que tu te rappelles que tu ne te rappelles de rien.

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