forget it

larmes et larmes et un lac finis par s'y crée

Ce message,

Ce fameux message

"Stella, viens vite à la maison."

C'était le commencement d'un cauchemar, d'un cauchemar qui ne faisait qu'empirer.

Mon copain venait de décéder, le 17 juin 2019, et, pourtant, je ne me doutais de rien, sa mère m'envoyait toujours des messages pour me demandaient de venir, surtout que ce jour était, un jour, spécial, c'était mon anniversaire.

Un anniversaire pas comme les autres, encore plus cette année

Le pire de tous

Plus jamais je ne l'aimerais, plus jamais je voudrais le fêter et plus jamais je voudrais vivre comme avant. Pas sans lui.

Il était mort dans un accident de voiture. Sur le chemin pour venir me voir.

Aujourd'hui, un mois était passé.

J'étais toujours plongée dans un océan d'émotions contradictoires. Je l'aimais toujours autant, mais malgré ça, j'avais une rancœur contre lui, mais aussi une mélancolie qui envahissait toute ma poitrine et mon âme à chaque fois que je pensais à lui, pourtant, je vivais. Sans en avoir envie, mais je vivais, j'allais à mon petit café au centre de la ville la journée puis je rentrais, me coucher sans prendre le temps de manger.

Toutes les journées étaient les mêmes et je ne voulais pas voir personne, surtout pas sa famille. Malgré le fait que j'aime beaucoup sa famille, ça me rappelait trop linn mon copain. Tout me rappelait sa présence, je voulais brûler toutes partis de moi qui voulais qui revienne, toute partie de moi qui l'aimais encore.

En fin de compte, je n'étais plus qu'une morte-vivante qui ne pouvait que compter sur son désespoir pour exister.

Il m'avait abandonné lâchement, moi et mon amour pour lui, moi et mon désespoir, moi et mon anxiété.

Je continuais à lui envoyer des messages malgré son décès, comme si les morts pouvaient répondre, c'était débile.

Je lui disais que je l'aimais, mais qu'il m'avait abandonné comme un lâche.

Malgré les quelque temps passe, je lui en envoyais encore, je voulais une réponse à mes questions que quelqu'un m'aide

Mais pour autant, c'était la seule chose qui m'aidait qui faisait me mentir à moi-même, qui me faisait croire que la vie était belle, qu'elle était parfaite.

Personne ne m'avait aidé pour passer le cap de l'oublie, personne n'était là depuis le début.

Pas un message de lina ma meilleure amie, elle n'était même pas là le jour de l'enterrement, elle n'a jamais vraiment était présente pour linn, mais c'était pas pour lui qu'elle devais être présente c'était pour moi. J'étais seule.

Les seules présent pour moi, étais mes parents.

Malgré mon jeune âge, je l'aimais d'un amour pur, et je me rends compte que les belles choses partent très vite, plus vite qu'on ne le croit.