Chapitre 2 :

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-Mineta Minoru, approche encore une fois une de tes sales mains d'mes fesses, et j't'arrache les ch'veux un à un jusqu'à ce qu'on voit ton crâne ! Hurla Mina en le pointant du doigt, accusatrice.

- On se détend, à l'arrière, dit tranquillement Aizawa-sensei, assis avec le conducteur du bus, toujours aussi blasé qu'à l'ordinaire. Sinon vous terminez à pieds jusqu'au camp.

Mina poussa un soupir de défaite.

- Je déteste perdre à un jeu que j'ai suggéré ! S'exclama-t-elle, à personne en particulier.

- Calme-toi, rit Kirishima en se tournant vers elle, son éternel sourire d'imbécile heureux collé aux lèvres, je ne voudrais pas que tu fasses le trajet toute seule à pieds...non mais sérieux, c'est quoi cette tenue ? On t'a dit qu'on partait en camp de vacances, pas à la Fashion Week de Paris ! Se moqua-t-il.

Elle lui offrit un petit sourire et colla sa langue sur sa lèvre supérieure. Elle adorait lui faire comprendre certaines choses à propos des filles, qu'il ne comprendrait jamais tout seul, sinon.

- C'est parce qu'une femme doit toujours être à la pointe de la mode, surtout à l'inconnu.

- N'empêche que ton look est vraiment zar-bi, dit Tooru en se tournant vers elle.

La veinarde invisible était assise à côté d'Eijiro. Mina haussa les épaules, un poil agacée. Oui, elle avait voulu mettre quelque chose de clinquant, ils ne pouvaient pas lui ficher la paix, tous ? Elle portait une longue veste en soie, qui lui arrivait à mi-mollet, un débardeur violet sombre, une ceinture en faux-or, un pantalon aux motifs floraux qui rappelaient un peu sa combinaison de super-héroïne, et des bottes de fourrures. Sans oublier les lunettes de soleil roses avec des motifs délicats de papillons et ses immenses boucles d'oreilles qui atteignaient ses clavicules.

- L'art, c'est fait pour faire réfléchir ! Riposta-t-elle en levant le menton. Regard mon nouveau eye-lighter, il a un effet absolument incroyable, tu n'es pas d'accord ?

- Franchement, je sais que sur moi, ça n'ira pas, dit Tooru, mais il met en valeur la vivacité de ton regard, sans même le rendre trop lourd. Et les paillettes sont légères mais présentes. J'approuve ! 10 sur 10, sans hésiter ! Tu l'as acheté où ?

- C'est Yaomomo-chan qui me l'a prêté. En fait, sa mère n'en voulait plus, et comme elle ne se maquille pas, elle s'est dit que ça pourrait me plaire plus qu'à Kyôka-chan !

- Je suis sûre qu'il a dû coûter une fortune, soupira l'invisible.

- J'ai cherché...t'as raison. Il a coûté 21 788, 08 yens...Vraiment, avec cette somme, je me lâche dans les magasins, je les claque pas dans quelques pauvres affaires de maquillage.

- Moi, avec 21 000 yens, je m'offre des meubles pour ma chambre...ou je les donne à des assoc',

- T'es trop gentille, se moqua Minoru. Moi, j'irais acheter des pu...

- Wow, wow, wow, wow ! Coupa Eijiro d'une voix paniquée, on se calme, c'est pas viril d'avoir une image exclusivement sexualisée des filles, bro !

- Oh le mytho ! Ose me dire que tu n'irais pas mettre des sous dans le plaisir si t'avais cette somme !

- J'irai m'offrir un rameur, déclara le homme aussitôt. Avec des haltères et des jeux vidéos. Je pense...

- Pff, vous les mecs, vous êtes pas drôles...bouda Mina.

Eijiro eut l'air blessé mais ne se laissa pas abattre.

- Quoi ? Elle est honnête, ma réponse !

- T'aurais dû dire que tu la garderais jusqu'à ce qu'une fille t'offre un rencard, imbécile heureux !

Un nom n'est qu'un nom ( Todomomo )Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ