{ chapitre 21 }

Depuis le début
                                    

Ça me fait un constat de dingue, elle et moi on nous a toutes largué, l'amour c'est pas pour tout le monde.

On s'est bien régalé, je débarrasse les vaisselles et les mets dans la cuisine, je commençais à les laver quand mon téléphone a sonné..... Ushaïva me l'amène, j'essuie mes mains et décroche....

Moi : Allô c'est qui

Alasane : devine

Je rigole timidement

Moi : mon sauveur

Dis-je avec un tont ironique

Alasane : ahah bref je voulais voir si vous allez bien et tout

Moi : un peu rek je crois

Alasane : c'est bien, si tu veux parler je serai là

Moi : j'ai vraiment besoin de parler avec quelqu'un qui me comprend qui me réplique mais pas quelqu'un qui me réconfortera avec des mots positifs

Alasane : on peut se voir si tu veux hein

Moi :...j'aimerais bien tu m'as l'air vraiment gentil

Alasane : arrêtee " d'un ton bdh mdr"

J'ai pété de rire là façon qu'il l'a dit pdr

Moi : bon okay on se voit après ciao

Je continue ma vaisselle vite fait.

........

Une fois terminée je monte dans ma chambre me changer, je porte une robe fleurette et plaque mes cheveux, je mets un peu de parfum et prend mon téléphone.

Je sors de ma chambre et claque la porte.

Ushaïva : tu sors ?

Moi : oui je dois voir un ami

Elle : ami ? C'est qui

Moi : tu le connais pas

Elle : le ? C'est un garçon alors, Camille qu'est-ce qui t'arrives

Moi : calme toi Ush, c'est pas ce que tu crois lui je l'ai juste rencontré quelque part il est sympa c'est juste un ami

Elle me lance un regard méfiant et désespérant

Moi : je te jure j'aime que Kader me remettre en couple c'est même pas dans mes programmes t'inquiètes pas, j'y vais maintenant prends soin de toi je t'aime

Je sors de l'appart et marche un peu .

Je le vois assis sur une murette c'était dans notre quartier, j'arrive à son égard, il enlève ses écouteurs et me taquine

Lui : la suicideuse nkm

Moi : arrête de dire ça je me sens déjà traumatisé et tu veux y ajouter plus

Lui : okay j'suis désolé

Il se pousse et me laisse une place à s'asseoir, je m'assoie à côté

Lui : sa kanam gui kouko guiss kham ni tu souffres , wadie beuguone nako dh ça se voit

Moi : de trop je me suis attachée à lui et maintenant je récolte les conséquences

Lui : d'ailleurs pourquoi il t'a largué même ?

Moi : j'ai honte de le dire

Lui : Kone dh défo diam

Je ricane

Moi : ah peut être bref vu qu'il est trop impliqué dans sa religion et moi la garce qui ne connait rien il n'en pouvait plus dans ses paroles il me l'a dit

chronique sénégalaise : Amoureuse d'un Mouride Où les histoires vivent. Découvrez maintenant