07.

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As Salem Aleykoum

Bonne lecture

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En rentrant, je vois esma m'attendre dans les escaliers.

Esma : montre-moi

Elle regarde ma joue.

Esma : il est complètement fou ce mec, c'est pas possible autrement.

Ma mère : je suis désolée tasnime, je ne voulais pas.

Moi : je ne veux pas d'excuse, j'ai compris où était ma place et je t'âcherais de ne pas l'oublier à l'avenir et d'y rester dorénavant.

Je monte les escaliers.

6 mois, passa depuis ce jour.

Je suis assise là, à contempler le ciel. La beauté de ce monde illuminera toujours mes iris, mais la méchanceté des hommes de ce bah monde me dégoûtera éternellement.

Je regardais les nuages et les formes plutôt drôles quand je sens un toucher plutôt froid sur mon épaule.

Esma : Tasnime ça fait dix minutes que je t'appelle.

Moi : désolé, tu voulais me parler ?

Esma : j'ai oublié, ah si, en fait, le dîner est prêt, tu mange avec nous ?

Moi : pourquoi pas.

Je descends, mes pas sont lourds comme le poids que mon cœur porte ou le poids que je ressens chaque jour, car chaque jour est une étape importante de ma vie. Plus j'avance, plus mon cœur bat. Il bat de peurs à me retrouver en face de mes cauchemars.

Mais non, mon pire cauchemar n'est que moi-même. Je l'oublie souvent, je l'ai déjà dit au début, les anges me parlent, mais je n'entends pas..

Je n'ai pas beaucoup changé en l'espace de six mois.

Esma : ça va ? T'es beaucoup soucieuse, t'en fait pas. Je te défendrai si nécessaire.

J'aimerais tellement que tu puisses dire vrai, esma, mais tu n'es qu'une enfant.

Moi : ne t'inquiète pas.

Je lui souris pour lui montrer que je peux me débrouiller, bien que je sache qu'au fond, je n'y parviendrais pas.

Nous arrivons dans le salon où à table ma mère, zaim, nassim, Ibrahim et ma tante son assis.

Ma tante ? Cette femme qui me veut malheur depuis très longtemps, elle ne sera jamais comblée tant qu'elle ne me verra pas souffrir dans mon agonie seule.

Ironique pas vrai ?

Nassim : wsh Tasnime, tu dates.

Je lui fais coucou de la main.

Ma tante : tu ne sais pas saluer ?

Esma : elle vient d'arriver, y'a à peine trente secondes.

Je lui touche le poignet et secoue la tête.

Esma : off, elle va m'énerver, je sais déjà.

Zaim : bref on mange quand ?

Ma mère : je vous serre ?

Ma tante : laisse Tasnime aller le faire.

Esma : Non, je vais le faire, c'est bon.

Elle part servir tout le monde.

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