Chapitre 22

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Suna : ...

Il resserra la main d'Osamu, qu'il n'avait toujours pas lâché.
Miya, comprenant qu'il n'allait pas bien, lui caressa doucement la main avec son pouce.

Yori : Et tu es ?
Osamu : Miya Osamu.
Yori : Un ami de Rintaro ?
Osamu : Oui.
Yori : D'accord, enchanté.
Kami : Rin, on peut-
Suna : On monte dans ma chambre.

Il tira Osamu.

Suna : Toujours une sale gueule de con !
Osamu : C'est rare que tu t'énerves comme ça.
Suna : ...Je le sens pas, c'est tout.
Osamu : Tant que ça ?
Suna : J'ai l'impression d'être parano mais...Il m'a regardé avec dégout.
Osamu : Au pire, on reste dans ta chambre, on descendra juste manger et après, on passera une soirée ensemble.
Suna : Mh, ça me va...J'ai laissé mon téléphone en bas, tu veux bien y aller.
Osamu : D'accord.

Il alla donc le chercher.

Kami : Non, c'est nouveau.
Yori : Il voulait se maquiller quand il était petit, je pensais que ça lui était passé.
Kami : Il fait ce qu'il veut.
Yori : Oui, bien sûr.
Kami : Qu'est-ce qu'il y a ?
Yori : Ce garçon, c'est vraiment son ami ?
Kami : Bah oui.
Yori : Ils se tenaient la main.
Kami : Et alors ?
Yori : Ils ont plutôt l'air ensemble.
Kami : Je pense juste qu'il n'était pas forcément bien et qu'il a voulu l'aider.
Yori : Mouais.

Kami : Oh, Osamu, qu'est-ce qu'il se passe ?
Osamu : Suna a juste oublié son téléphone.
Kami : Oh, d'accord.

Il le prit.

Kami : Comment il va ?
Osamu : Tu le connais mieux que moi.
Kami : ...D'accord.
Yori : Pardon, mais est-ce que vous êtes ensemble ?
Osamu : Je ne suis pas sûr que ça vous regarde.
Yori : Je suis son père.
Osamu : Pas pour lui, donc ça ne vous regarde pas.

Osamu repartit.

Suna : Tu sais que je t'aime de plus en plus toi ?
Osamu : Tu écoutais ?
Suna : Oui, tu mettais du temps.
Osamu : Tiens.
Suna : Merci.

Il lui embrassa la joue.

Suna : Par contre, j'ai étonnement envie de sortir.
Osamu : Pour ?
Suna : Des vieilles envies ont refait surfaces avec ton gentil cadeau !
Osamu : Du maquillage ?
Suna : Du vernis et des bijoux.
Osamu : Ok.

Kami : Vous allez où ?
Suna : Centre commercial.
Yori : À cette heure ? Il est tard.
Suna : Non, aller viens.

Il traîna Osamu.

Osamu : Tu t'en fous que ton pè-Yori pense que tu es avec moi ?
Suna : Ouais, qu'il se fasse des scénarios tout seul.
Osamu : D'accord, bon dépêchons-nous quand même.

Ils y allèrent et Suna s'acheta plusieurs choses.
Comme du vernis de couleur prune ou bien des bagues argentées.

Osamu : Content de tes achats ?
Suna : Oui ! Allez, on rentre, j'ai faim.

Le gris leva les yeux au ciel.
C'était lui qui tenait les sacs de son ami depuis le début.
Il commençait à en avoir marre.

Les deux étaient sur le chemin.
Osamu tenait les sacs avec sa main gauche et tenait la main de Suna avec sa main droite.
Ce dernier était plutôt expressif, avec un sourire collé sur le visage.

Si quelqu'un les croisait dans les rues, il pourrait les confondre avec un couple.

Kami : On vous attendait pour manger.
Osamu : Désolé.
Kami : Pas grave, tu me montreras tes achats, chéri ?
Suna : Oui, regarde.

Le gris lui donna les sacs.

Kami : Oh, j'adore cette couleur.
Suna : C'est à moi.
Kami : Tu pourrais partager avec ta pauvre mère hein.
Suna : ...Non.
Kami : Ingrat !

Oui, je l'aime... // OsasunaWhere stories live. Discover now