Chapitre 17

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Osamu se réveilla à côté de Suna, hier soir, il s'est endormi comme une masse sur son lit. Suna avait soupiré en voyant ça et s'était endormit dos à lui.

Osamu : Déjà réveillé ?
Suna : Il est 12 h, mais ils dorment encore en bas.
Osamu : Ah, ok.
Suna : Donc vous allez faire la gueule toute la journée ?
Osamu : Ferme là Suna.
Suna : Calme, je demandais juste.
Osamu : ...
Suna : Très bien, j'arrête.

Un gargouillement résonna dans la pièce.

Osamu : ...
Suna : ...

Osamu partit en fou rire devant la tête rouge de gène de Suna, surpris que son ventre puisse faire ce genre de bruit.

Osamu : On descend manger ?
Suna : Ouais, je crois que c'est mieux.
Osamu : Mh.
Suna : C'est bon, tu as fini de te foutre de ma gueule ?
Osamu : Faut savoir hein !
Suna : La ferme.

Ils descendirent.

Ginjima : Désolé, j'ai pas fait exprès !
Akagi : Respire Riseki, ça va aller !
Aran : Calmez vous, il ne va pas mourir.
Riseki : Je vois la lumière.
Atsumu : Courage mec.

Suna : Il se passe quoi ici ?
Omimi : En dormant, Ginjima a pété en plein dans les narines de Riseki, ça nous a réveillés.
Osamu : Ils dormaient dans quelle position exactement ?

Kita haussa les épaules.

Suna : Si tu veux aller vomir, c'est par là.

Il pointa les toilettes.

Riseki : Merci.
Atsumu : Tu essayes déjà de nous faire fuir le première année !
Ginjima : Mais je ne me contrôle pas quand je dors !
Atsumu : Tu me dégoûtes.
Ginjima : Mais.

Osamu partit à la cuisine, en silence.
Il attrapa un bol dans le placard et quand il se retourna, il vit Suna, assit sur le plan de travail.

Suna : Tu ne vas pas lui parler ?
Osamu : Non, il a l'air de bonne humeur, je n'ai pas envie de le déranger.
Suna : Il doit s'en vouloir.
Osamu : Mouais.
Suna : Et puis la cuisine te va très bien.

Il en profita pour lui voler son bol de céréales, qu'il faisait depuis tout à l'heure.

Osamu : Eh.
Suna : Quoi ?
Osamu : Redonne moi ça.
Suna : Tout ce que tu utilises ici et à moi.
Osamu : Sauf que le lait et les céréales qui sont dans ce bol, c'est moi qui les ai payés. Donc mange le bol si tu veux, mais pas le reste.
Suna : Tu peux t'en refaire un non ?

Osamu leva les yeux au ciel et se prit un autre bol, n'ayant pas la force de se battre contre lui aujourd'hui.
Il sentit juste un regard sur lui, il avait l'impression qu'il se faisait analyser, transpercer de la tête au pied.
C'était Suna.

Ce dernier ne savait pas trop quoi faire, hier, il était devenu "officiellement" ami avec Osamu et directement, il devait faire face à une épreuve.
Tenter de réconforter son ami qui venait d'avoir une violente dispute avec son jumeau.

Après un petit moment de réflexion, il décida de rester silencieux jusqu'à qu'un souvenir lui revint en tête.

Flash-Back

??? : Oui, oui, c'est bien, tu t'es fait deux copains.
Suna : Tu pourrais être content, ce sont mes premiers amis.
??? : Mais je le suis, j'attends juste le moment où tu viendras me voir, moi et ta mère, en nous disant de ne plus jamais parler d'eux parce que tu n'as pas su garder leur amitié.
Suna : Pourquoi tu dis ça ? Je m'entends bien avec eux.
??? : Certes, je dis juste que tu ne sais pas comment gérer ce genre de relation.
Suna : Qu'est-ce que tu en sais ? J'en ai jamais eu, tu ne peux pas savoir.
??? : Justement chéri, je suis sûr que le jour où ils iront mal, tu n'arriveras pas à les aider et tu resteras muet comme le plus idiot des amis.

Fin du Flash-Back

Suna : Eh, Miya.

Osamu releva les yeux vers lui, les joues gonflés après l'énorme cuillère qu'il venait de prendre.

Suna : Et si on allait virer tout le monde pour faire le ménage.
Osamu : Hein ?

Suna fit un petit sourire, à peine visible puis disparu dans le salon.
Le gris entendit des voix saluées Suna et la porte se fermait.

Quand Rin' revint vers lui, il avait son enceinte, relié à son téléphone, mit le son à fond et jeta un balai à Osamu.

Suna : On range ?
Osamu : Je connais cette mu-
Suna : J'ai vu qu'on avait tous les deux cette playlist en favoris. Alors on s'y met ?

Osamu fut d'abord étonné puis ria avant de prendre le balai et commença à tout nettoyer.

Ils passèrent toute la matinée à faire ça, avec leur musique préférée qui résonnait dans la maison.

Kami : Bonjour les garço-Eh bien, que d'ambiance ici.

Osamu : ...
Suna : ...

Kami explosa de rire.

Kami : Non mais continuer à danser avec des balais, vous êtes adorables !
Suna : Maman...

Les deux finirent rouges de gêne.


À suivre...

Le retour du papa à Suna !


Oui, je l'aime... // OsasunaWhere stories live. Discover now