À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.

35: La réalité?

Qui est-ce?

Pourquoi Mariam à t-elle l'impression de l'avoir déjà vu?

Le portail commença à s'ouvrir quand il détecta ma présence, tandis que je comprenais que l'homme possédait de fins cheveux blonds, élégamment relevés sur le haut de sa tête.

Il ne partit pas, il ne bougea même pas d'un pouce comme si ma venue était tout ce qu'il attendait.

Quand le portail s'ouvrit, j'avançais vers lui, le clair de lune se refléta sur une moitié du visage de l'homme.

Ses yeux étaient d'un gris-bleu perçant, si je pensais que son regard était glacial, celui de cet homme pouvait vous liquéfier sur place.

Ses pommettes étaient hautes, ses lèvres étaient fines et roses, son visage sans imperfections au premier abord révélait une méchante cicatrice barrait le côté droit de son visage, le contraignant à fermer un peu son œil droit.

Nous étions à une distance résonnable l'un de l'autre, je pris le temps de détailler sa tenue.

Il portait un costume trois pièces gris clair avec des rayures blanches, parfaitement taillé sur mesure pour sa haute stature.

Une cravate un peu plus foncée complétait le tout, il portait des mocassins noirs qui luaient au clair de lune.

Un long manteau noir accordé à ses chaussures tombait au dessous de ses genoux.

Son look était avenant, pour un homme parfaitement effrayant....

Je m'approchai encore de 6 pas exactement.

Nous étions bien plus proches maintenant.

Un sourire glacial se forma sur son visage, à ce signe je sus tout de suite l'identité de cet homme.

Eighton Ambrose.

Le père de Zéphyr.

Pourquoi était-il ici? Comment était-il parvenu même jusqu'ici?

Il reprit une expression neutre et prononça simplement:

- Pose les questions qui te torturent l'esprit, Nina.

Sa voix était grave, cet homme semblait nonchalant, son comportement me rappelle tout juste Zéphyr.

Il semblait aussi au dessus de tout, comme si me voir l'ennuyait plus qu'autre chose. Mais ses yeux...

Les yeux ne mentent pas et un étrange eclat brillent fans les siens.

- Qu'est-ce que vous voulez dire par là? demandé-je doucement en essayant de contrôler mes émotions.

Il souffla, il enfouit ses mains dans ses poches et me dit froidement:

- 2 minutes.

Je fronçai les sourcils, je réfléchis quelques minutes et je compris qu'il était en train de me faire comprendre que son temps était limité.

- Quel culot vous avez! C'est vous qui êtes venu me voir et non l'inverse à ce que je sache, annoncé-je sans réfléchir.

Eighton me détaille froidement, et puis comme ça, il commence à se détourner de moi pour s'en aller. Je me rends compte de mon erreur en quelques secondes et l'apostrophe:

- Attendez!

Il s'arrête. Mais son corps ne bouge pas dans ma direction, il reste stoïque en attendant que je continue à parler.

Je me tourne dans sa direction et demande fermement:

- Quel est mon rôle dans cette histoire?

Il stoppe tout mouvement et tourne sa tête dans ma direction, il semble étonné de ma question comme si il s'attendait à tout sauf à ça.