Chapitre 1 : Je t'ai déjà raconté mon premier cauchemar ?

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"Cette nuit je me suis réveillée en sursaut. Encore ce seul et unique cauchemar qui revient, je ne me suis jamais vu vivre sans lui. D'après moi, je fais cet unique cauchemars une fois par an, toujours vers la même période, pour aucune raison valable. Penses-tu que nos rêves veulent dire quelque chose toi ? Crois tu à toutes ses histoires de subconscient, aux théories Freudiennes ? Personnellement je crois aux désirs et à la terreur. Si ce cauchemars revient, je ne sais pas s'il s'agit d'un hasard, d'un message ou d'une peur enfouit au plus profond de moi. Ce rêve aussi banal qu'il soit me suit depuis mes 8 ans je dirai. Mais si tu veux je peux te le raconter ? 

Bien. 

Alors. 

Je suis là, dans une grande forêt sombres, les écorces des bois ont l'air malades voire mortes, la brume me pèse, il n'y a pas un bruit. Cette forêt monochrome ne laisse ressentir que le souffle léger d'un vent froid se glisser le long de ma colonne vertébrale. Je marche doucement, le craquement des feuilles se fais ressentir sous mes pieds gelés, je suis seule. Pas une fleur, pas un oiseau ou même un quelconque champignon sur mon chemin. je ne perçoit même pas mes membres, c'est comme si j'étais invisible mais pas insensible. 

Puis là, devant moi, une grande tour, appartenant à un château, vieux comme le monde, apparemment inoccupé depuis un moment. Une vieille bâtisse qui semble alors contenir d'innombrables secrets malgré la froideur de sa pierre. J'y rentre, je ne me souviens pas comment, tu sais les rêves, comme ils peuvent être irrationnels. 

Bref. Je suis à l'intérieur, en Hat de la plus haute tour, pour seule échappatoire une meurtrière par laquelle je peux observer l'étendue du paysage, qui comme je le disait, est tout bonnement gris, laissé à l'abandon, rien. Je trouve alors un meuble, le seule habitant de ce lieu. Un tout petit meuble, avec un seul tiroir, d'un bois frais et intacte, comme s'il avait été dépoussiéré avant mon arrivée. Je sais que je ne doit pas l'ouvrir, enfin, je ne sais pas pourquoi mais je le sais. Et pourtant, mon corps ne m'obéit pas et des voix me souffles de l'ouvrir. 

Oui je sais là c'est le moment où tu te dis "tu parles d'un cauchemars, un vieux meuble en bois ? Accouche !" Mais j'y viens. 

Contre mon gré j'ouvre ce tiroir et y trouve une encore plus petite boîte ornée de dorures. Et lorsque j'eu le malheur de l'ouvrir, j'en sortit une bague. Bague qui me condamna à rester enfermée dans ces lieux jusqu'à ce que quelqu'un d'autre ait l'audace de venir en ces lieux et de la toucher à son tour. 

Mon but était donc ici. Piéger quelqu'un ? Pourquoi faire ? Eh bien pour qu'il pige quelqu'un à son tour ! Et cela n'en finirait pas ! et pourtant tous les ans, c'est moi qui me faisais piégée. 

Alors ? tu y crois ? À la théorie des rêves qui reflètent la réalité ? Tes peurs ? Tes envies ? Tout ça en plus de m'avoir effrayé m'a coupée dans ma nuit ! Je ne peux jamais me rendormir après ce cauchemar car j'ai bien trop de questions. 

La première la plus évidente : Pourquoi ? C'est vrai ! Je dors paisiblement et on me fais rêver d'une forêt sombre et d'un bague. La peur de l'engagement ? Du mariage ?! En tout cas maintenant j'ai bien peur de ne pas réussi à me rendormir. 

Quoi ? Ah.. Tu t'es endormi.. Bon.. Bonne nuit j'imagine ?"

Pensées d'une nuitWhere stories live. Discover now