Chap 2: Le pays des merveilles

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J'ouvre un œil mais je le referme immédiatement.

Une lumière intense m'aveugle.

- << Alice, ouvrez votre œil s'il vous plais. >> Les mots prononcés vient de la personne que je déteste plus que tout au monde. Le docteur Lafay. Je le déteste parce que, chaque séances il dit à mon papa que je suis de plus en plus cintrée. Donc, je fis ce qu'il me dit même si une irrésistible envie de lui cracher au visage me vint à l'esprit, mais je me retint.

J'ouvris doucement mes yeux.

Il approche son appareille de mon œil, une lumière aveuglante me fit atrocement mal aux yeux. Je grimace, de douleur.

- << Alors Mr Lafay? >> Questionne mon papa, mais dans sa voix règne de l'inquiétude.

- << Écoutez Mr Calmels, il y a 1 an Alice est sortit de l'Asile. Mais cela ne l'a pas calmée pour autant... Je, je ne sais plus quoi faire, pour l'aider. Ses médicaments, elle ne les prend jamais, elle les jettes par la fenêtre. Deux choix s'offre à vous Calmels: sois elle retourne dans cet hôpital, dans ce cas-là, les médecins seront encore plus violent, sois on lui injecte un liquide qui l'endormira dans les bras de Morphée à tout jamais. >> Répond Lafay caressant sa barbe paisiblement.

Mes yeux s'écarquille, je me lèves d'un bond manquant de faire tomber la chaise sur laquelle j'étais assisse. L'Asile est un centre d'hôpital, les médecins accueillent des personnes ayant un problème au cerveau, ou autre. Je pose mon regard vers mon père, qui lui, ne bouge pas d'un cil. Son regard est accablé, sa respiration est saccadé. De là où je suis, je pus voir quelques gouttes de perles salés coulés de son front ridé. Un silence plane autour de nous. Un silence qui me parut une éternité. Mais Calmels décide de briser ce silence bouleversant en premier en murmurant faiblement:

- << Je suis désolé ma puce, mais je n'ai pas d'autre choix... >>

Et je compris, le choix qu'il avait choisit. J'aurais préférée que l'on mettent fins à mes jours plutôt de retourner dans cette Asile! je haïs ma vie, plus que tout au monde!

- << Pourquoi... ? je, je ne suis pas... folle. Je suis... je suis une fille comme les autres, oui... >> Ma voix se brise, je baisse le regard horrifié. Je n'oses pas le regarder.

Mr Calmels baisse la tête, son pantalon est mouiller à cause des larmes qu'il verse.

<< Je crois que vous avez pris la bonne décision Mr Calmels. Alice, ceci est mieux ainsi, pour ton bien. Même si je préféré t'injecter ce produit, si... >> Marmonna Lafay.

Mais il ne put finir sa phrase de ganache que j'ignore pitoyablement, que je le coupa, m'adressant à l'homme qui joue le rôle du "père":

- << Tu... tu n'es pas mon papa... >> Je chuchote, mes bras ballant, je reste debout, immobile.

Dés que j'ai prononcer cette phrase, il serre les poings. Il éclate en sanglot. Je le regarde, je ne courre pas vers lui pour le prendre dans mes bras.

Non, je le regarde. Je m'en fiche. Puis mon regard se tourne vers Lafay, le salaud!

Puis j'éclate, je hurle:

- << Espèce de connard! Je vous hais! JE VOUS HAIS TOUS! ET TOI LÀ, je pointe du doigt Mr Calmels qui relève la tête, je le regarde avec miséricorde, TU N'AI PAS MON PÈRE, SALAUD! JE TE DÉTESTES!! >> Je crache par-terre, je me retourne et je courre vers la sortie. J'entends Mr Calmels crié mon prénom.

Mais je m'en fiche, je courre. Une fois sorti, je courre, je courre, je courre comme-ci ma vie en dépend. Puisqu'elle en dépend.

J'ignore toutes les insultes qui sortent de la bouches des personnes que je hais plus que tout au monde sur cette terre.

Je courre toujours les larmes aux yeux. Je trébuches sur une grosse pierre, je m'écroule en larmes à terre. Je me roule en boule, et je pleure. Soudain, le sol se met à trembler.

L'air est plus vif et plus frais, le soleil plus brillant et le sol semble trembler d'énergie. Le sol se brise sous mes pieds. Ma tête tourne, tout devient noir. Les ténèbres, les revoilà! Ils entourent les habitants, ils rentrent dans les corps des personnes. Leurs têtes explose pour faire place à des têtes de fourmis, d'insectes répugnent.

Je recules, pétrifié par ce que je vois. Mon dos se pose sur un torse. Je me retourne violemment et je cris, horrifié de voir que mon dos a toucher un corps sans tête dégoulinante de sang.

- << Alice, viens avec nous. >> Il me saisit violemment mon poignet et il essaye de me tirer vers lui.

Je lui hurle de me lâcher la main, comment fait-il pour parler alors qu'il n'a point de tête?! Soudain, un cri strident se fit entendre et les ténèbres disparurent tous.

Comme-ça, en un claquement de doigt ils ont disparus... Qui vient donc de crier ainsi? Je touche mon poignet et je gémis de douleur. Mon poignet est bleu, ordure! Je regarde autour de moi, tout est blanc.

Il n'y a rien d'autre que du blanc. J'ai l'impression de flotter.

- << Tic, tac, tic, tac,... >> Le son d'une pendule. Je me retourne pour voir une pendule voler mais a l'envers.

Je sens quelque chose se poser sur ma tête, doucement. J'apporte ma main sur la chose qui vient de se poser sur ma tête, c'est une tasse. Cette tasse est brisé. Je peux sentir le bout pointu du bord de la petite tasse. Une tellière fit son apparition, le liquide marron vole et on peu voir de la fumer voler aussi. Je renifle l'odeur... l'odeur du café. Une table?! une table vole juste a coter de la jolie pendule marron clair. Des réveilles fit leurs apparitions, d'autres tasses brisés ou non montre le bout de leur nez. Le décor qui est blanc, change petit à petit. Le blanc devient des tableaux, des plantes dessinés au mur. Il y avait a présent des miroirs, des tables plus jolies les unes que les autres, des chaises pas de la même forme, des pots de fleurs mais il n'y a que des roses rouge sang. Je flottes vraiment, grâce à ma robe. Je ferme les yeux, je savoure ce moment qui ne fut malheureusement qu'une courte durée. C'est alors que je m'arperçois que mes cheveux doré, qui étaient, je le rappelle: bouclés, sont à présent lisses. Un cert-tête noir, avec deux piques au milieu, montre le bout de son nez. Voyant que le décor change à nouveau en un ciel bleu océan, où des nuages blanc flottent.

Je vis les terres... des merveilles.

Mes pieds touche enfin le sol et je pus voir une petite pancarte où il était écrit: " La vallée des noms " Des prénoms ou des noms de familles volent autours de moi.

Je suis... je suis de retour au pays des merveilles!

Alice au pays de l'ImpossibleDonde viven las historias. Descúbrelo ahora