𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝐈𝐈

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𝐃𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲
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Le trajet était plus calme. J'avais envie de dormir, mais en même temps, je voulais travailler sur ce nouveau meurtre. En rentrant chez moi, j'essaierai de me coucher en pensant à autre chose pour rafraîchir mes idées au réveil.

Une fois devant ma maison, j'ai inséré les clés dans la serrure de la porte. Elles ont tourné une fois vers la droite. J'ai poussé la porte, mais elle était toujours fermée. J'ai réinséré les clés à l'intérieur et les ai tournées une deuxième fois, et cette fois-ci la porte s'est ouverte. Je ne suis pas entré/e directement, sceptique. Habituellement, je ferme la serrure une seule fois, pas deux. Peut-être que j'aurais pu la fermer deux fois, mais ça m'étonnerait.

Et me voilà en train de devenir paranoïaque pour la moindre petite chose, mais je préfère tout de même faire confiance à mon instinct. Même s'il n'y a aucun danger, il vaut mieux être sur ses gardes au cas où. J'ai sorti mon pistolet de travail de ma poche en avançant lentement. J'ai regardé autour de moi, mais rien n'avait changé, à part un immense tableau rempli de diverses couleurs en plein milieu du couloir.

La lumière était toujours éteinte, je ne l'avais pas allumée. Malgré cela, quelque chose attirait mon attention du coin de mon œil gauche. Mon corps fit volte-face rapidement avant que je ne pointe mon arme vers une ombre qui a réagi avec la même vitesse que moi, me plaquant contre le mur, un couteau à la gorge.

La tension était palpable. Elle ! Encore elle. Un large sourire déjà présent sur son visage s'agrandit encore plus en me regardant dans les yeux. Nous étions tou/te/s les deux dans le couloir principal de ma maison : elle, me menaçant de son couteau, moi, avec mon arme à feu.

[Inconnue] : Tu m'as tellement manquée, T/P.

Sans qu'elle ne s'y attende, je lui ai donné un coup de tête en plein front pour me libérer de son emprise. Elle a laissé tomber son couteau en mettant ses mains sur sa tête. J'ai donné un coup de pied dans son arme pour l'éloigner et l'empêcher de la récupérer.

[Inconnue] : Mais tu es complètement malade ?!

[T/P] : Venant de toi, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité.

[Inconnue] : À cause de toi, j'aurai une bosse sur la tête ! Je suis simplement venue te faire un petit coucou et prendre de tes nouvelles.

[T/P] : Ohhhh, pauvre chou. Rends-toi immédiatement, Venera.

[Venera] : Me rendre pour quoi exactement ? Je n'ai rien fait.

Elle se redressa pour me regarder de nouveau avec ce sourire niais qui ne quitte jamais son visage. Il est loin d'être narquois, bien au contraire, il est rempli de fausse innocence lorsque l'on connaît cette femme. Son visage d'ange en dupe malheureusement plus d'un, mais derrière celui-ci se cache un véritable monstre. En réalité, elle n'est pas humaine. Lorsqu'on la regarde, il faudrait enlever tout ce qui caractérise un être humain, lui retirer chaque détail, puisqu'elle n'a rien. Elle est vide, terne, fade.

[T/P] : Ne fais pas l'ignorante. Je viens de rentrer du travail après être intervenu/e sur un autre de tes crimes.

[Venera] : Mais enfin, je ne suis pas une meurtrière. Jaaamais je ne ferais de mal à qui que ce soit. Hahaha...

[T/P] : Arrête de tout prendre à la rigolade ! Comment peux-tu te montrer chez moi après avoir commis un énième meurtre ? J'ai trouvé un indice sur la scène de crime qui prouve qu'il s'agit bien de toi.

Elle soupira légèrement, toujours avec ce sourire qui s'était adouci. Ses pas s'avancèrent dans ma direction, et j'ai relevé un peu plus mon arme vers elle, ce qui l'a arrêtée.

[Venera] : Alalala, T/P, T/P, T/P... Je n'ai commis aucun meurtre, alors comment aurais-tu pu trouver le moindre indice ?

[T/P] : Et en plus de cela, tu continues de nier.

Elle se mit à parler d'un ton enfantin, en feignant la surprise avec ses yeux de biche.

[Venera] : Ça me vexe, T/P ! Je pensais que tu me connaissais mieux que ça. Lorsque je tue quelqu'un, j'aime que ce soit reconnu comme étant mon œuvre. Je veux que la planète entière en parle aux informations !

[T/P] : Et cet indice, il serait apparu de nulle part peut-être ?

[Venera] : Pour toi, tout est un indice dès qu'il s'agit de moi. Tu paranoïes un peu trop, ou alors...

[T/P] : Ou alors quoi ?

[Venera] : Ou alors tu m'aimes autant que je t'aime...

J'ai légèrement entrouvert la bouche, surpris/e par tant absurdité.

[Venera] : Tu es tellement obsédé/e par moi que tu me vois partout dans ton travail. Un homme meurt : c'est de ma faute. Un enfant meurt : c'est de ma faute. Même si un poisson rouge meurt : encore de ma faute. Tu trouveras des indices me concernant partout, peu importe le crime, parce que ton cerveau voudra absolument en trouver, car tu ne peux pas me sortir de ta tête.

Elle a repris sa marche vers moi.

[T/P] : Ne t'approche pas. Je n'hésiterai pas à te tirer dessus.

[Venera] : Je ne me suis jamais sentie aussi flattée. Moi aussi, je t'aime.

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𝐌𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐭𝐚 : StoryOfYandere

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𝐃𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐲 [Yandere Girl x Neutral Reader]Where stories live. Discover now