𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝟐𝟖

Začít od začátku
                                    



Charlie est une grande malade.

C'est le chapitre vingt-huit, ça y est, tout le monde à compris qu'elle a un grain, un pois chiche dans les grands jours.

Elle n'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir, pas la chips la plus croustillante du paquet, pas le pingouin qui glisse le plus loin, pas le préservatif le plus lubrifié du paquet, bref, vous devez avoir compris depuis le temps.

Pourtant, de toutes les conneries qu'elle a pu faire depuis le début de cette histoire, elle vous promet qu'elle n'est pour rien dans celle-là. C'est aussi ce qu'elle dira à la police quand ils viendront l'arrêter.

Revenons quelques minutes en arrière, avant que le monde n'apprenne l'identité de Charlie de la plus improbable et catastrophique des manières.

Debout devant l'hospitalité Ferrari, le nez bouché et les yeux rougis et gonflés par sa récente crise de larmes, Charlie frotte activement ses joues pour essayer tant bien que mal d'effacer les traces du mascara qui a roulé sur son visage.

Déjà qu'elle a pleuré sur l'épaule de Charles, elle n'allait pas, en plus, imprimée la marque de son makeup sur sa combinaison. Ça aurait été le pompon.

La Normande s'est rapidement éclipsée après ce moment fort en émotion, d'abord pour laisser la tribu Leclerc profiter d'un peu de temps ensemble et ensuite parce qu'il est terriblement gênant de se moucher devant les trois sex-symbols que sont Arthur, Charles et Alex.

Non mais, sérieusement, personne n'est beau quand il pleure, personne ne ressemble aux personnages de films qui versent des larmes avec grâce et dignité, le vent dans les cheveux et le regard dans le lointain comme les personnages de K-drama.

Charlie n'y fait pas exception et elle ne pensait pas que le reste du monde soit différent jusqu'à ce qu'elle admire la plus belle larme qu'elle ait jamais vue glisser le long de la joue de Charles pendant qu'il la regardait avec un petit sourire apaisé.

Elle pouvait presque entendre la musique du générique démarrer en arrière-plan.

Mais si, vous savez, une petite musique triste, un filtre rose avec des pétales de fleurs et une pub pour une voiture random qui sort de nulle part dans le bas de l'écran.

En désespoir de cause, la blonde a décidé de battre en retraite, prétextant avoir oublié le lait sur le feu pour pouvoir mettre les voiles avant de malencontreusement appeler Charles « Oppa ».

Tout ça pour dire que, occupée à essayer de sauver son maquillage pour ne pas faire peur à Lando quand elle le retrouvera, Charlie ne fait pas vraiment attention à ce qui l'entoure et au petit attroupement qui semble se diriger dans sa direction.

- Eh ! Mais regardez qui voilà !

Reconnaissant un peu trop bien la voix qui claque dans l'air, la Normande passe aussitôt en mode survie et recherche de ses grands yeux écarquillés la cachette la plus proche.

Mais c'est déjà trop tard et elle ne peut rien faire contre le bras qui vient s'enrouler avec force autour de son cou, l'attirant sans aucune délicatesse dans une étreinte brute. Une plainte étouffée à juste le temps de lui échapper avant qu'elle ne se retrouve avec le visage enfoui entre les deux pectoraux de Max Verstappen.

Hm, mais c'est qu'il y a de quoi s'agripper sous cet horrible polo.

Charlie dirait un petit bonnet A bien musclé.

C'est toujours bon à savoir et avec ça, elle se sent beaucoup moins coupable de laisser deux énormes traces de mascara sur les boobs de Max.

- Lâche-moi crétin, elle grogne.

𝐄𝐋𝐃𝐎𝐑𝐀𝐃𝐎 - 𝐿𝑎𝑛𝑑𝑜 𝑁𝑜𝑟𝑟𝑖𝑠Kde žijí příběhy. Začni objevovat