30: Inverse

Depuis le début
                                    

— Pas de problème, lui dis-je mais la femme est déjà partie, loin de moi.

Étrange.

Je rentre finalement dans ma chambre silencieusement, encore perdue dans mes pensées.

Cette femme ne m'est pas du tout familière à moi.

Soudain je me souviens de ces mots avant que je ne l'a coupe:

— Je...je cherche les toilettes, comme Arnold est sorti pour prendre un appel important j'ai du chercher moi même et il se trouve que-

Arnold est sorti pour prendre un appel important.

Encore une fois je me souviens de ses mots au début du séjour:

— Ici il n'y a aucun appareil électronique à part une vieille télé, tu ferais mieux de t'y habituer.

Aucun appareil électronique hein?

Quel menteur.

Je mordille la peau de mon pouce et me dirige vers mon lit pour mettre mes informations en ordre.

Je pousse un long soupir et me lève rapidement pour tourner en rond dans ma chambre.

Pourquoi tant de mensonges m'entoure?

Pourquoi est-ce que j'ai l'impression qu'ils sont tous bizzare avec moi!?

Je pense trop.

Tu penses trop Nina.

Dédramatise.

Tout va bien se passer, non?

Je me répète ses phrases en boucles, en faisant cette action presque hystérique je passe devant le vieille armoire de maman et trouve une étrange gravure sur celle-ci.

La gravure est assez dissimulé, gravée tout en bas de l'armoire en bois, je ne l'avais jamais aperçue avant, alors je me baisse pour essayer de déchiffrer le message.

Je lis ce que je crois être:

À toi, Seyl.

Je fronce les sourcils, vraiment intriguée cette fois ci.

La gravure semble ancienne et profondément ancrée sur le bas en bas de celle ci il y a une date:

30/11/02

Le 30 novembre 2002.

Je n'étais âgée que de 1 an à ce moment là, et Mariam n'était même pas encore née.

Je fronce les sourcils, Maman a passé la moitié de sa vie en Toscane c'est vrai, mais elle l'a quitté en 2001 pour se consacrer à moi non?

Je commence à enrager doucement, j'ai toujours que les bouts de l'histoire, et ce n'est jamais les principaux!

Alors, j'ouvre en grand l'armoire et me met à fouiller comme une acharnée je balance les chaussures à l'autre bout de la pièce, en essayant de trouver une autre trappe secrète.

Comme il y en a des millions dans ce foutu manoir!

Je tape contre les murs de l'armoire comme une folle.

Je décide ensuite de fouiller entre les robes, je m'aperçois qu'il y a un autre espace en haut délimité par une autre plaque en bois.

Ma main tâte le fond de cet espace, mais il n'y a rien à part de la poussière, je soupire de frustration, j'ai limite envie de m'arracher les cheveux.

Je touche alors une matière pas semblable au bois dur et  rance de l'armoire.

J'attrape ce qui me semble être un papier entre mes mains.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant