Chapitre 7 : Nouvelle vie

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A peine, le lendemain de mon arrivé, quand allant dans la salle de bain je vis pour la première fois mon visage dans le miroir, transformé, je poussais un cris.

- Qu'y a-t-il ? Dit une colonie britannique en courant vers moi.

- J-je n'ai plus la même tête..., mon visage...il a changé !

- ...tu es nouvelle c'est ça ? Sache que si ça peut te rassurer, j'ai eu la même réaction que toi lorsque je me suis aperçu.

Je restait épouvanté, à genoux sur le sol de la salle de bain, me tenant le visage avec effrois. Je me levais et courus, cognant cette gentille colonie venue m'aider dans la précipitation. Je m'enfui dans les bois, trouvais un arbre haut et m'y cachait.
Je sanglotais, on tentais d'effacer ma personnalité, ma culture, ma langue... J'eu continué de pleurer, si sans que je m'en rende compte, Treize m'avait retrouver et c'était assis à côté de moi. Il me pris dans ses bras, me caressant doucement le dos pendant que je continuais de pleurer.

- Je suis là maintenant. Dit-il.

Je commençais à sécher mes larmes.

- Qu'est-ce qui ne vas pas, pourquoi t'es tu enfui en pleurant ? Quelqu'un t'as fait du mal ? Si c'est le cas alors j'irais le frapper pour toi !

- Non, ce n'est pas un adversaire que tu peux affronter..., c'est ton père.

Il se tut me regardant, fronçant les sourcils.

- Arrête de me regarder...je t'en supplie ! Ne regarde pas ! Comme je suis devenu hideuse par la faute de ton père ! Je ressemble à toute les colonies maintenant...

- C'est faux. Tu restera toujours différents à mes yeux !

Je lui sourit, mais je ne me sentais pas vraiment mieux. Il dû le comprendre, car il enchaîna de nouveau quelque phrase.

- Tu sais, être différent des autres se n'est pas mieux...Vois-tu mes yeux de deux couleurs différentes ? Mon père ne les apprécie guère, comme le reste de ma famille je présume.

Je le regardais, il s'ouvrait enfin à moi, et commençais à me raconter ses relations familiales.
Elles étaient similaire au mienne, du moins avant, et je comprenais bien de quoi il souffrait. Je finis par apercevoir une larme coulée sur sa joue, alors pour le réconforter, je l'embrassais afin qu'il se taise. Il resta un peu choqué, rougissant, pendant que je descendais le tronc d'arbre et retournais à mes tâches.
Depuis, chaque jour, lui et moi nous nous retrouvâmes sur cette même branche. Nous étions heureux, je ne me souciais guère de ce qui m'entourait maintenant profitant du bonheur secret de notre relation.
Bientôt serait, le nouvel an de la paix, bientôt je pourrais revoir France, et j'en avais hâte. Cela faisait maintenant 2ans, que Treize et moi sortions ensemble, et un an que je vivait ici.
Le soir du nouvel an, U.K arriva dans la chambre des colonies pour en choisir celle qui resterait veillée sur la maison.
Je voulais tant partir, que je me cachais dans un coin. Il nous regarda toute, identique, et toute heureuse de pouvoir y aller. Son regard jongla d'une à l'autre, avant de s'arrêter sur moi, il plongea son regard dans le mien et je me sentis comme transpercé.
J'avais, malheureusement était choisis, pour garder la maison seul cette nuit là.
A peine avait il prononcé mon nom, que je fus emplit d'un grand désespoir. J'aurais bien supplié, ou fait tout autre pour pouvoir y aller mais j'avais un peu peur de lui.
Je l'avais manquer l'année passer à cause des guerres, et je la manquerait encore cette année là. J'observais les autres se vêtir pendant que je ne faisais rien.
Tous partirent aux alentours de 19h, et je fus seul pour le reste de la nuit, du moins je le pensais. J'entendis un fracas à proximité des cuisines, alors pour me défendre, je pris mon livre, prête à frapper quiconque s'approcherait de moi. J'allumai la lumière et aperçu un jeune homme sous une pile de casseroles.

- Treize ? Dis-je étonné.

- Hehe ! Surprise ! Dit-il en se relevant.

- Que fait tu la ? Ne devrait tu pas être au nouvelle an de la paix ?

- Non, j'ai été punis...

- Comme toujours ! Répondis-je en levant les yeux au ciel.

- Comme toujours, en effet. Acquiesça-t-il. Mais puisque nous sommes seul, pourquoi ne pas en profiter ?

- Profiter de quoi donc ?

- De l'alcool particulier de mon père ! C'est ce que je venais chercher, pour me venger.

Il montra un grand placard fermé, qu'il tenta d'ouvrir a plusieurs reprise sans succès. Au bout de la 23eme tentative, j'entendais un clic, et le cadenas tombé au sol. Il ouvrit les portes en grand et me présenta chaque vin. Je n'avais, je vous le concède, à cette époque là, jamais goûtée d'alcool de ma vie.
Il me servit un verre, et sous son sourire, je testais un vin rouge, grand cru de Bordeaux, une ville française.

- Alors ? Demanda-t-il.

- J'aime bien !

Je fus moi même étonné de le dire, mais j'appréciais le goût de ce vin. Il m'en servit un autre et à lui même. Partie chercher un jeu, qu'il appelait Poker et m'en appris les règles. On joua jusqu'à ce qu'il soit 1h du matin, et quand je fus fatigué, je partit me coucher.

- Je vais dormir. Lui lançais-je.

- Attends moi alors.

- Pourquoi tu veux me voir me changer ? Dis-je pour rigoler et totalement sous l'emprise de la boisson.

- Avec plaisir. Répondit-il sérieusement.

Je rougis, mais il me suivit jusqu'à ma chambre. Et attendis patiemment que je me déshabille.

- J'avais oublié, à quel point tu étais belle... Murmura-t-il en m'observant alors que j'étais nu.

- Tais-toi ! Souris-je sur le coup du compliment.

Il se leva et s'approcha de moi lorsque j'allais mettre ma robe de nuit. Il me l'a pris et l'écarta de moi.

- Tu n'en aura pas besoin... Dit-il.

Il mis ses mains sur mes hanches, m'attira contre lui et me regarda dans les yeux. Je savais ce qu'il voulait, mais il me demandais toujours avant de passer à l'acte. Un peu enivré par la boisson, ne l'ayant fais qu'une fois, remontant à plus d'un an, j'étais désireuse de retenter à nouveau. Alors j'acquiesçais, le faisant sourire, et il commença a se déshabillé lui aussi.

- Tu n'es pas mal non plus ! Soufflais-je.

- Of course I am ! Répondit-il avant, de se rapprocher de moi et de m'entraîner sous les draps.

Vers 3h du matin, je me réveillais, entendant du bruit. Je cherchais Treize du regard, et constatant qu'il n'était plus là, je saisis ma robe de chambre, la mis rapidement avant de retourner dans mon lit sans faire un bruit. Les autres entrèrent juste après, me laissant me reposer. Je me rendormis presque aussitôt, et tant mieux d'ailleurs, car je n'aurais pas pu supporter tout les événements effroyables du lendemain sans ça.

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Merci au personne qui lise, même si je sais pas qui vous êtes : ça fait toujours plaisir ! ;)

1156 mots

Countryhuman Third colonies x New FranceWhere stories live. Discover now