Flirt.

337 31 28
                                    

[Appartement de Suguru, Samedi 22 mai, 23h48]

Satoru (est arrivé il y a dix minutes avec Shoko, la soirée bat déjà son plein, se penche à l'oreille de Shoko pour se faire entendre) : « L'avantage à venir fashionably late, c'est que t'as pas à faire semblant de connaître tout le monde. Bon j'te laisse, il faut que je retrouve l'hôte des lieux. »

Shoko (l'agrippant par le bras) : « Ah non, surtout pas. (Satoru fit une signe pour lui dire qu'il ne comprenait rien, Shoko parle un peu plus fort) « Tu ne peux pas m'abandonner toute seule ici après m'avoir littéralement traîner de force pour venir ! »

Satoru (jette un coup d'œil derrière elle, sourire en coin) : « Regarde, Utahime est là aussi. »

Shoko (secoue la tête frénétiquement) : « Encore plus une raison pour ne pas me laisser seule. »

Satoru : « Tu te souviens du 3 février de cette année? »

Shoko (pesta) : « Le 3 février- Je sais même plus ce qui a bien pu se passer ce jour-là ! Aucune personne sensée retiendrait une date extrêmement précise pour des raisons purement rancunières. »

Satoru (hausse des épaules et l'abandonne avec très peu de remords, fait un peu le tour des lieux vite fait et trouve finalement Suguru sur le balcon en train de vapoter, sort le rejoindre, referme la porte coulissante derrière lui pour empêcher la musique de s'enfuir et profiter du calme de la nuit) : « Bah alors, où est-ce qu'elle est passée notre bonne vieille cigarette, l'original, celle avec bien plus de toxines qui t'arrachent les poumons ? » (Suguru ne se retourne pas et hume simplement en reconnaissant la voix de Satoru, accoudé sur la barrière) « Les cheveux, les piercings, les tatouages et maintenant la cigarette électrique. Je dois t'avouer, j'admire beaucoup ton acharnement à vouloir préserver ton image. »

Satoru : « Il y a aussi ma super bécane. Tu ne devrais pas l'oublier. »

Satoru : « Ah oui, comment ai-je pu omettre de mentionner l'emblématique Harley Davidson. »

Suguru : « Au contraire, toi, tu ne bois pas, tu ne fumes pas. Tu aurais presque pu être un saint. Si on oubliait cette foutue langue insolente qu'il t'es physiquement impossible de garder dans ta poche. »

Satoru (pouffe de rire, s'adossant contre le mur. Après un moment de silence qui commençait sérieusement à le mettre mal à l'aise, il fait une deuxième tentative) : « Alors, t'essaies vraiment d'arrêter de fumer ? »

Suguru : « Pourquoi tu veux tant savoir ? »

Satoru (ton ennuyé) : « Pourquoi tu es si difficile à converser avec ? Non, littéralement, des fois, j'ai l'impression que c'est tellement plus facile pour toi avec n'importe qui d'autre, sauf avec moi. »

Suguru : « N'importe qui d'autre ne m'envoie pas dix mille memes de chat pourris à 4h du mat. »

Satoru : « Alors là je te permet pas, ils étaient excellents, ces memes. T'as juste pas d'humour. » (plus amèrement) « Si tu veux que je m'en aille, t'as qu'à le dire. » (se redressant) « Tiens et tu devrais aussi bloquer mon contact, si ça t'énerve tant quand je t'écris. »

Suguru (soupire, passe une main à travers ses cheveux) : « Le prend pas comme ça. » (se retourne finalement pour lui faire face) « Je pensais pas ce que j'ai dis sur le moment, okay ? Et tu ne m'ennuies pas. » (prudemment) « C'est juste que par moment, il devient -difficile ? -de prétendre ne pas remarquer tes tentatives de flirts médiocres. »

Thinking About You 7 Days A Week [SatoSugu]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant