26: Souviens toi.

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La journée passa plutôt rapidement, moi qui pensait passer deux heures maximum chez Zéphyr j'y ai passé toute la matinée et toute l'après-midi.

La simple idée de retourner chez moi m'est insupportable car je m'ennuie mortellement là bas.

Zéphyr ne parle pas beaucoup, mais c'est un bon prof, il a beaucoup d'éloquence.

Un moment il est allé libérer Kyle qui était toujours enfermé, et là j'ai passer mon après-midi à rire.

Kyle à tellement d'anecdotes à raconter que s'ennuyer avec lui est littéralement impossible.

Actuellement je suis dans la partie la plus petite du jardin, peut-être que Zéphyr pense que je suis partie j'en ai aucune idée je sais juste que à un moment il a du s'absenter pour répondre à un appel important et que Kyle dort actuellement sur la grande chaise du jardin.

Donc j'ai décider de venir dans cette petite partie du jardin pour me remettre les idées en place.

Pourquoi est-ce que j'aime autant la compagnie de Zéphyr? Il y a tout à blâmer chez lui!

Mon regard se perd au loin et vagabonde jusqu'à la petite maisonnette, j'avais oublié ce détail.

La femme me regarde lascivement derrière l'une des deux fenêtres.

Ses cheveux roux sont toujours aussi ternes et son teint est toujours aussi blafard.

Un petit sursaut me prend quand je l'aperçois.

Mais je décide d'étouffer ma peur et d'aller au-delà des ordres de Zéphyr peut importe ce qui pourrait se passer.

Je me dirige, non, Je cours vers elle pour qu'elle ne parte pas comme un fantôme et fonce vers le côté droit où la porte trône au milieu des murs blancs.

Je n'ai même pas à forcer, la porte s'ouvre d'elle même. Comment est-il possible que elle soit parfois fermée et parfois ouverte?

Je ne me pose pas plus de questions et pénétre dans la petite maison.

Le décor me trouble directement quand j'entre, tout est bien entretenu, les murs sont gris foncés le lit est bien fait et propre, il y a même une petite armoire avec des petites robes blanches pour cette dame...

Il y a une petite table de chevet, un petit carnet rouge est posé sur celle-ci.

Une petite porte est à côté du lit...je suppose que c'est...la salle de bain?

Je reste bouche bée. En général, les kidnappés ne vivent pas dans les meilleures conditions d'hygiène d'après ce que je sais.

Mes yeux ont à peine le temps d'effleurer le sol qu'une personne se jette sur moi.

Je pousse un petit cri aigu surprise, par cette altercation soudaine.

- On ne khochet menya otpuskat'! On summasshedshiy! crie t-elle.

Je fronce les sourcils complètement perdue.

- P-pardon? Qu'est-ce que vous venez de dire? demandé-je effrayée.

La vieille femme répète sa phrase encore et encore comme dans ses films d'horreur bon marché.

Ses traits me semblent presque possédés, elle est effrayante et a cet instant je regrette d'être venue à sa rencontre.

Le blanc de ses yeux devient rougeâtre et elle continue à vociferer toute sorte d'injures dans une langue étrangère.

Je suis à même le sol et ses mains commencent même à entourer mon cou, elle commence à exercer une pression sur mon cou pendant que j'essaie de me débattre.

À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.Where stories live. Discover now