Monalisa

Chapitre 1: rêve éveillé

Bonjour ( Bonsoir) j'espère que vous allez bien...
Pour une meilleure expérience de lecture de ce chapitre je vous conseille d'écouter « ethereal de Txmy » ça vous plongera dans le mood de l'histoire.

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« Les yeux levés vers le ciel, le cœur battant, j'accélérais.
Les nuages qui étaient clairs et le soleil qui brillait au milieu de ma tête soudain s'évanouissèrent . Tout devint immédiatement gris et l'orage qui me semblait si lointain, fut dès lors plus qu'une certitude.
Mon cœur lourd ralentissait ma marche, des questions se bousculèrent dans ma tête.
Un tonnerre gronda dans le ciel, traversé par un éclair.
L'écho de sa voix refit surface dans mon esprit.
« Où est-ce que tu étais ? Viens !»
Mon cœur bondit dans ma poitrine. Mais tout ce que je pus faire c'est obéir.
Et encore ces questions sans réponses.
« Où est ma mère ? Et est-ce qu'elle va bien? »
Les larmes aux yeux, j'arrivais devant le pallier de ma porte.
Derrière celle-ci, j'entendis du bruit. Des échos, des cris?
Je savais qui était derrière la porte, c'était la mort.
Celle qui n'avait de cesse de me guetter, j'étais effrayée.
Elle s'entrouvrit dans un grincement morbide. Et c'était à cause de lui. Si j'étais là ,à sentir son regard à travers le judas.

- je t'ai tellement cherché, et c'est un jour de pluie qu'on s'est retrouvé !
Sa main tira mon bras immobile, je fus précipitée dans une pièce noire où il m'observais et je le vis.
Il se levât , marchât dans ma direction puis m'agrippât la jambe.
Il m'attira sous lui puis... »

- Ouvre les yeux  Mona! Tu m'entends, tu me vois? Dit une voix familière près de mon visage.
C'était mon ami.
- Luis? Dis-je d'une voix un peu cassée et à peine audible.
Ses mains fermes sous mes aisselles m'incitèrent à me redresser contre le dos du lit.
- Tu m'as l'air essoufflée, tu as encore fait la course dans ton rêve ? Dit-il l'air amusé.

- Non, j'ai chaud, dis-je le visage renfrogné.
- okay attends!

Je le regardais marcher vers la fenêtre.
Son corps était svelte et élancé.

- Il est quelle heure? Demandais-je.
- Il est sept heure quarante trois. Et tu es toujours au lit!

Il avait les cheveux coupés courts mais de dos on voyait bien qu'il avait un léger dégradé, qui lui allait parfaitement bien.

Il leva à peine le bras et écarta le rideau pour ouvrir la fenêtre.
Le soleil pénétra immédiatement la chambre qui était dans une légère obscurité.
Je fermai immédiatement mes yeux par réflexe.

- Tu aurais mieux fait d'aller vivre dans un grenier, vu la manière dont tu hais la lumière du soleil. Me fit-il remarquer.

Je levais les yeux au ciel, l'air agacée de sa remarque .
Le soleil n'avait rien fait, mais je préférais la lune parfois.
Parce que dans ces moments là, il ne me trouvait jamais. Je me cachais jusqu'au petit matin.
Des petits matins comme celui-ci, où le soleil révèle tout ce qui s'était dérobé de son regard dégoûtant, et moi aussi en passant.

- Éclairage ou pas, c'est ma chambre, donc je fais ce que je veux! Dis-je d'un air dédaigneux.

- Oui fais ce que tu veux mais ne plisse pas les yeux quand j'ouvre la fenêtre alors.Dit-il dans un ton de défi.

Il sortit de la chambre avec moi à ses trousses.
Sans même m'aider une seconde, en me laissant derrière. Moi qui tentais de ne pas traîner le pas et qui venais de sortir d'un sommeil trouble.Quel gentleman.

Il longea le petit couloir et nous entrâmes dans la cuisine qui était aussi bien ensoleillée.
Je m'assis sur le plans de travail en le regardant faire des œufs.