CHAPITRE 2

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DECLAN.


Ce que j'aime le plus dans le hockey, c'est la brutalité et la rapidité de ce sport. Sentir l'adrénaline pulsée dans les veines lorsque que je dois marquer ou affronter une grande équipe. J'aime voir mes adversaires reculer devant moi ou l'un de mes coéquipiers.

Les championnats vont commencer dans très peu de semaines donc c'est entraînement intensif pour toute l'équipe. Étant le capitaine des Stonesky, je me dois d'être là pour chacun d'entre eux. Notre équipe représente les orques pour leurs loyautés entre eux et leur soif de sang. Les StoneSky sont loyaux, rapide, mais surtout brutal et ça peu de personnes l'apprécie sauf qu'on vit pour les critiques. Chaque critique nous rendent fort et déterminés à finir premier.

Je suis fière de mon équipe et peu importe ce que les gens disent sur nous, je m'en fiche.

- Ok, très bien, s'exclame le Coach Carlos. Venez ici.

Tout le monde exécute son ordre. Le Coach Carlos est un coach très strict. C'est le coach parfait pour notre équipe. L'équipe est bourrée de tête de mules tous plus têtus les un que les autres...

Nous patinons tous vers lui avant de nous arrêter devant lui.

- La ligue approche à grands pas, commence-t-il. Je ne peux m'empêcher d'être déjà fière de vous pour ce que vous avez fait aujourd'hui. Je veux voir cette même détermination chaque jour en vous ! Ce trophée est pour nous alors ne laissons personne ne nous le prendre si facilement.

Il se trouve vers moi et me lance un regard qui veut dire : « Encourage ton équipe ». Je m'avance au centre et me tourne vers mes coéquipiers.

- Je n'ai pas de grands discours à vous dire les gars, à part que ce championnat, on va le remporter les yeux fermés. N'oubliez pas la règle d'or : On piétine chaque obstacle qui se dresse sur notre chemin. Sans aucunes exception. Nous sommes nés pour ce sport alors montrons au monde entier que le Hockey fait partie de notre ADN.

Certains applaudissent après mon discours, d'autres hurle notre cri de guerre.

- Très bien les garçons, vous pouviez y aller, sauf Zanders, dit-il en se tournant vers moi. Je veux que tu restes dix minutes s'il te plaît.

Je hoche la tête et attends que les autres partent pour m'approcher du coach qui a repris cet air trop sérieux que je crains un peu trop pour mon âge.

- J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, mais je veux déjà t'en parler, car je sais que tu es le plus mature d'entre vous. Après plus de six ans, notre équipe va affronter celle de Bluesky.

Mon cœur rate un battement en entendant le nom de l'équipe. Bluesky... Ce sont nos ennemis depuis des décennies.

- On va les-

- Vous n'allez rien du tout Declan, me coupe le coach d'un ton sec. Écoute, les médias vont venir spécialement pour pouvoir capturer tous vos faits et gestes alors, je ne veux aucunes bêtises sur glace sinon je te teindrai comme responsable.

Mon sang se glace instantanément. Ça va être impossible de garder son sang-froid fasse à des connards comme eux. Ils sont tous provocateurs et ne cessent de chercher des noises avec nous.

- Donc je veux que ce match se passe bien, ou du moins, je veux voir dans les journaux que les Bluesky sont des putain de salopes, enchaîne Carlos. L'image qu'on donne depuis des années ne doit pas changer et surtout pas à cause d'eux alors je vous pris de ne pas rentrer dans leurs provocations. Si tu n'arrives pas s'il te plaît Declan promet moi de sortir du terrain directement sans faire une chose que tu finiras par regretter ?

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