Morsure silencieuse

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On s'est surpris à faire la fête,
Pensant que l'heure était parfaite
Et qu'on pouvait abandonner le reste.

Malheureusement, le chant du poète
Réveilla mon esprit de conquête,
Encore plus vivante pour assouvir ma quête.

Je pris conscience car le temps est malhonnête.
Se déchaînant telle la rage d'une morte
Sur une pauvre âme à peine vivante.
Il faut savoir qu'aucune trêve ne compte.

Puisque sous le toit du monde si triste,
J'y repensa tellement que j'ai eu honte.
Moi qui me fourvoyais encore, quelle sotte !
La bête m'a pourtant mordu, sur une énième étreinte.

R.D

« Cri d'une rose anonyme »Where stories live. Discover now