34. Elizabeth

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Je fis un signe de main aux hommes qui s'assirent devant moi, mon rictus s'agrandît en les voyant m'obéir comme des chiens parfaitement dressés.

Qu'est-ce que j'aimais la puissance.

-Bien pour commencer nous allons mettre les choses au clair, tous mes hommes sont criblés de bombes, si vous en touchez un tout explosera. Je suppose que vous êtes conscients que la mort ne me dérange pas du tout mais évidemment vous savez que je suis au courant que vous cela vous importe énormément.

Ronald se mordait la joue, au comble de l'appréhension. Toutes les personnes à qui il tenait le plus se trouvaient dans la villa, la moindre erreur pourrait lui coûter très cher. Elle était là sa pire erreur, mélanger sa maison familiale avec un QG doté de tarés et étant la cible de ses ennemis, même mon propre père n'avait pas fait cette erreur monumentale.

-Que voulez-vous mademoiselle ?

-Elle veut savoir. Crachait Elias.

-Qu'est-ce que tu racontes fils ?

-Pourquoi on est en guerre avec les Costello.

Le père d'Elias se figeait, je trépignais d'impatience j'avais touché à un sujet sensible et j'adorais cela. À en voir la colère d'Elias je sentais que cela avait plus ou moins un rapport avec lui, qu'on m'annonce qu'il avait vu ou vécu les pires horreurs jamais connues m'aurait arrangé. Il avait essayé de jouer sur ma peur des hommes, il avait tenté de taper là où ça faisait mal, j'allais faire de même.

Plus il allait souffrir plus j'allais jubiler.

-Je me demande quand même comment mon père a pu résister à l'envie de débarquer chez vous, il a vraiment raté quelque chose. Riais-je.

Mes pieds toujours habillés par mes talons hauts se posaient sur le bureau, Ronald n'avait pas vraiment l'air dérangé par cela ça ne me dérangeait pas forcément mais je pouvais avouer que le voir s'énerver m'aurait plut.

-Par où voulez-vous que je commence ? Me demandait-il.

-Le début.

Logique quoi.

Il prit une grande inspiration en empoussiérant sa chemise, ma curiosité était à son apogée, ces quelques secondes étaient devenues une torture.

-J'ai rencontré Frank il y a bien trente ans, à cette époque il n'était rien mais nous étions tout de même devenus alliés parce que sa détermination sans égale m'impressionnait, je savais qu'il allait réussir.

Oh que oui il avait réussi, et ce grâce à moi.

-C'était il y a sept ans que nous sommes devenus ennemis, j'avais besoin de son aide malheureusement je ne m'étais pas trompé il voulait absolument faire grandir sa mafia et ne voulait surtout pas perdre d'hommes dans une guerre d'aussi grosse envergure, il m'a laissé tomber.

-Et quelle était la raison de cette guerre ?

Il se paralysait, exactement comme Elias. Mes sourcils se haussèrent tant j'étais prise par la curiosité, je leurs laissais quelques secondes pour rassembler leurs mots en sortant mon paquet de cigarettes et m'en allumant une. Je tirais une taffe et leur fis un signe de tête, je voulais bien être patiente mais j'avais vécu une soirée bien fatigante et la seule chose que je souhaitais c'était dormir.

-Elias ? Demandait Ronald.

-Ouais elle nous fera tous sauter si on ouvre pas notre gueule alors vas-y.

J'aimais la façon dont Elias se sentait impuissant face à moi.

Je m'imaginais bien à quel point cela devait être en rapport avec lui puisque son père lui demandait son accord pour parler, c'était beau le respect qu'ils avaient l'un envers l'autre.

The Mafia's Doll / 1-2Onde histórias criam vida. Descubra agora