𝗳𝗼𝘂𝗿

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De retour à l'école, je crois le chemin de Billy, pitié... non...

Billy : Camilia ! Ou étais-tu hier ?

Camilia : Gilbert. J'étais chez Gilbert.

Billy : Je ne savais pas que tu parlais à Blythe, depuis quand ?

Camilia : Depuis quand portes-tu attention à cela même ?

Billy : Depuis toujours! Que t'arrives-tu ces jours-ci, tu es rude avec moi.

Je m'arrête.

Camilia : Moi ? Rude ?! Je crois que tu te trompes de personne ! Depuis le début, je dis bien depuis le début, tu me prend pour une idiote à ne pas me respecter, et après venir t'excuser auprès de moi seulement quand nous sommes à l'abri des regards ? Tu me traites d'orpheline alors que toi même tu sais très bien que je ne le suis pas ! Tu sais que les mots blessent alors tu en joues ! J'étais amoureuse de toi, Billy ! Tu as juste détruit mes sentiments ! Et si seulement j'avais su que tu allais me faire subir cela, je te jure que j'aurai reculé et que j'aurai demandé au vieillard un peu plus loin de me présenter Avonlea ! J'angoisse simplement à l'idée de croiser ton regard. Te rends tu compte de la gravité de la chose ? Aussi grave que les excuses que tu viens me demander pour ensuite t'enfuir comme un gamin ! Prends ça pour une insulte, c'est pour toutes les insultes que tu m'as envoyées depuis la rentrée. Mais tu ne sais pas t'arrêter ! Je te déteste Billy ! Tu me désoles tellement ! Je m'attendais à bien plus de toi ! Pourquoi moi ? Pourquoi ?! Qu'ai-je fais de si mal pour mériter cela ? Est-ce moi le problème ou juste toi ?

Billy : Je suis vraiment désolé...

Camilia : Tu es désolé mais tu n'as que ça à la bouche ! Et je parie que tu ne le « penses pas » !

Billy : Je t'assure que je le pense.

Camilia : Oh non ! Ne me dis pas que tu as enfin réussi à me dit quelque chose sans citer le mot « désolé » ! Es-tu malade ? Que t'arrive-t-il ?

Billy : Camilia, écoute moi, dit-il d'un ton calme.

Camilia : Comment fais-tu pour rester aussi calme face à cela ?!

Billy : Vas-donc-tu me laisser parler enfin ?!

Je la boucle et le laisse parler.

Billy : Bien. Je ne pensais pas que mes mots allaient te toucher à ce point. Je t'assure, que je faisais cela pour te taquiner. Maintenant que tu m'as dit tout cela, j'arrêtais, et j'imagine que je vais devoir arrêter de te parler également.

Billy : Ce qui va être plus compliqué, sachant que mes sentiments vont devoir disparaître eux aussi, chuchote-t-il en faisant exprès que je l'entende.

Camilia : Billy, je ne comprend pas. Pourquoi me fais tu subir cela alors que tu ressens des choses pour moi ? Dis-je en adaptant le même ton que lui.

Billy : J'ai peur... j'ai peur de te perdre... c'est la seule façon que j'ai trouvé pour attirer ton attention...

Une larme coule sur sa joue. Il s'approche de moi, et pose sa main sur ma joue.

Billy : Je m'en veux terriblement Camilia. Saches le.

Il approche ses lèvres des miennes et finit par m'embrasser. Nous nous embrassons à plusieurs reprises. Il pose ses mains sur mes hanches et je l'embrasse à mon tour. Je finis par le repousser, et m'enfuis en direction de ma maison.

Billy : Camilia ! Ne t'en vas pas comme ça !

Je cours le plus vite possible tandis que Billy se lance à ma poursuite.

? : Par ici !

Je suis la voix.

? : Viens suis moi !

Je reconnais peu à peu la voix. Celle de Gilbert.

Camilia : Gilbert ? Que fais-tu là ?

Gilbert : Nous n'avons pas le temps de discuter, sauf si tu veux que Billy te rattrape.

Camilia : Je te suis. Mais où allons-nous ?

Gilbert : Chez moi, maintenant ne fais plus un bruit.

Camilia : Pourquoi pas chez moi ?

Gilbert : Je t'expliquerai quand nous serons arrivés chez moi.

Je ne dis plus un mot et nous arrivons chez lui.

Camilia : Alors, pourquoi sommes nous chez toi ?

Gilbert : Tu crois vraiment que Billy allait être idiot ? Évidemment qu'il allait chercher chez toi.

Je ne réponds pas.

Gilbert : D'ailleurs, c'était comment ?

Camilia : Je ne sais pas...

Nous avons donc séchés les cours, en se promenant dans Avonlea et en parlant de tout et n'importe quoi. Rentrée chez lui, il prépare le goûter.

Gilbert : Je crois que tu deviens ma meilleure amie.

Camilia : Et toi mon meilleur ami.

Nous nous enlaçons et prenons le goûter.

FINNNNN

739 mots !!

𝐑𝐞𝐬𝐭 𝐢𝐧 𝐩𝐞𝐚𝐜𝐞, 𝐝𝐚𝐝...Where stories live. Discover now