Enfer sur ta peau
Trois têtes devant la douceur de cette nuit,
Et entre ces murs, rien ne résonne à minuit,
Mis à part quelques regrets et grands plaisirs.
L'envie grandit entre nous, elle et ses secrets désirs.
Chien de garde hurle, cassant le silence.
Mais porte fermée, il n'y a plus que nos voix,
Réveillées ; qui ne compte pour notre danse.
Voltiges interdites, frôlements brûlants, brisant les lois.
Ce soir au Tartare, il n'y a que ce feu ardent,
Boire ce nectar et nos corps avec leur reflet d'argent.
Que ferai-je au départ de ma douceur majestueuse ?
Un enfer paternel perdu dans ces instants d'oubli.
Pour que je ne te regarde plus, il faudrait que tu me supplies.
J'aimerais savoir comment t'oublier déesse fastueuse.
Périple courant
Comment m'ensorcelles-tu, Artémis ?
Je voguais sur ces mers sombres et perdues,
En quête d'un esprit où tu ne t'immisces,
Et de ses pensées flottantes qui me tuent.
Nos échanges, nos mélanges, ta destinée.
Ô muse, mon coeur l'a très vite compris,
Quand déchiré ; il t'a vu obstinée,
Partir sans un regard, ni air contrit.
Aime-moi avec toute ta haine,
Et toute ta douleur ; je peine,
À avancer me noyant dans mes pleurs.
Reviens-moi, je ne peux mourir,
Sans, de ta beauté me nourrir,
Une dernière fois ; vide océan sans ta couleur.
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ÉCLATS ASTRAUX
PoetryQuand la colère sourde de la mer se soulève, creusant dans le sable pour me sauver ; il n'y a plus d'espoir entre mes soupirs et mes silences. Puis, ta silhouette, entre les étoiles, a scintillé. Passion déchirante perdue vers un espoir intense. De...