⚘ ⎮ M U S E

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Enfer sur ta peau


Trois têtes devant la douceur de cette nuit,

Et entre ces murs, rien ne résonne à minuit,

Mis à part quelques regrets et grands plaisirs.

L'envie grandit entre nous, elle et ses secrets désirs.


Chien de garde hurle, cassant le silence.

Mais porte fermée, il n'y a plus que nos voix,

Réveillées ; qui ne compte pour notre danse.

Voltiges interdites, frôlements brûlants, brisant les lois.


Ce soir au Tartare, il n'y a que ce feu ardent,

Boire ce nectar et nos corps avec leur reflet d'argent.

Que ferai-je au départ de ma douceur majestueuse ?


Un enfer paternel perdu dans ces instants d'oubli.

Pour que je ne te regarde plus, il faudrait que tu me supplies.

J'aimerais savoir comment t'oublier déesse fastueuse.



Périple courant


Comment m'ensorcelles-tu, Artémis ?

Je voguais sur ces mers sombres et perdues,

En quête d'un esprit où tu ne t'immisces,

Et de ses pensées flottantes qui me tuent.


Nos échanges, nos mélanges, ta destinée.

Ô muse, mon coeur l'a très vite compris,

Quand déchiré ; il t'a vu obstinée,

Partir sans un regard, ni air contrit.


Aime-moi avec toute ta haine,

Et toute ta douleur ; je peine,

À avancer me noyant dans mes pleurs.


Reviens-moi, je ne peux mourir,

Sans, de ta beauté me nourrir,

Une dernière fois ; vide océan sans ta couleur.

ÉCLATS ASTRAUXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant