Écume du destin

1.

«Alors je rappe ce qu'il me reste, des souvenirs et des chaînes car je suis liée à ton être » - Diams

Je dirai plutôt que j'écris ce qu'il me reste depuis que je suis partie de ta vie et que tu as disparu de la mienne. Nos souvenirs me tiennent enchainés à mon chagrin et à mon deuil lorsque toi, toi oui ! Tu as réussi à refaire ta vie, à passer à autre chose.

Comme si je n'étais rien pour toi au final, dit-moi m'as tu vraiment aimer finalement ? Tu as tourné si facilement la page que j'ai finis par me demander si j'ai eu le droit à rien qu'une seule page dans ton livre.
Peut-être que j'ai tout simplement été une parmi tant d'autres : nous avons eu l'honneur d'être charmé par tes mots doux, ton charisme, tes attentions, tes appels tard le soir et j'en passe. Tout pour que l'on tombe éperdument sous ton charme.

J'ai toujours su garder ma carapace de femme dure, fermée. Je n'étais pas prête à donner complètement ma confiance à un homme lorsque le premier homme de ma vie l'as détruite avant même que je connaisse l'amour. Le sexe opposé m'effrayait déjà.
Néanmoins, en te rencontrant je me suis dit : « Lâche-toi, ils ne sont pas tous comme lui » ; « Il a l'air d'être un mec bien, il vaut le coup que tu te détendes ».
Je n'aurai jamais dû. Jamais.
Pourquoi avais-tu l'air si gentil ? Si bienveillant et attentionné ? Si doux et compréhensif, je me suis confié à toi en croyant naïvement que tu puisses être différent et me réconforter.
Quelle fille bête j'ai été ! Tu voulais simplement te jouer de moi.

Avant de parler de tout cet amour que j'éprouve pour toi, un amour à me faire suffoquer, un amour qui me rends folle. Avant de parler de tout nos souvenirs qui aujourd'hui me pourrissent la vie, nos souvenirs que l'on a raté et dont j'essaye d'en inventer le contenu.
Je souhaite dire que jamais tu ne trouveras une femme qui t'aimeras d'un amour aussi pure que moi et j'espère qu'Allah le Très Grand, le Très Miséricordieux te fera réaliser la chance que tu as raté.

À notre courte idylle bébé.