Chapitre 7: Rivalité amoureuse

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« Salut Nami !, me salua Eijiro sur le parvis de ma porte.

_Salut Eijiro.. » dis-je de mauvaise humeur en ce lundi matin, claquant la porte avec fracas.

Nous quittâmes la maison comme d'habitude pour aller au lycée.

Mais aucun de nous deux ne prit la parole de tout le trajet. Le rouge ne s'était pas inquiété jusqu'à ce que je me prenne la tête avec Bakugo en arrivant, plus violent que les autres fois. Ce dernier se demandait même pourquoi j'étais de mauvaise humeur. Il rejoignit son ami et rival pour lui demander ce qui se passait, mais il n'en sut pas plus que lui à ce sujet.

C'est alors que le cendré profita de mon inattention pour le provoquer.

« Et ce week-end, comment ça s'est passé, hein ?

_Pourquoi tu le demandes ? T'es à ce point jaloux qu'elle soit plus proche de moi que tu l'espérais ?

_Je le savais, tu ne lui a encore rien dit, hein ? Le défia-t-il.

_Je.. j'y vais progressivement, c'est tout ! On s'appelle par nos prénoms maintenant...

_Tch, t'appelle ça du progrès, tête d'orties ? »

Il ne laissa même pas répondre que le cendré entra en classe laissant paraître que cela allait être son tour d'intervenir.

À l'heure du repas, je m'attablais bien violemment, le plateau bondissant presque sur la table. Mes amis furent agréablement surpris de me voir ainsi énervée dès le debut de la semaine.

Ce fut de sa nature curieuse qu'Ashido engagea la conversation.

« Pourquoi es-tu si énervée, Seiken ?

_Pour rien. Te regarde pas. » répondis-je froidement.

Bon, il était clair que je ne fus pas prête à coopérer.

Mais Bakugo, qui était en face de moi, continua cette dernière, histoire de me faire cracher le morceau.

« C'est la bleue qui t'a cassé les couilles ? »

Je le regardai, les yeux débordant de rage. Bien sûr il fallait plus pour l'effrayer. Je soupirai avant de finalement renoncer.

«Disons qu'hier elle... enfin...elle ne l'a pas dit ouvertement mais elle...elle veut que je vous invite à sortir... genre au centre commercial... »

Kirishima sentit monter ses joues roussir. Pour lui, même à quatre, ce serait un peu comme son premier rencard, et son cœur sauta de joie. Midoriya, lui, compta accepter malgré la sensation de malaise vis à vis de moi.

Pour Bakugo, ce fut un moyen de montrer à son meilleur ami ce qu'il valait. Lui aussi ressentait ces mêmes sentiments et comptait bien le lui montrer.

«Mais c'est une bonne idée, ça, fit alors le cendré d'un air satisfait. Pourquoi ne pas l'avoir dit plus tôt ?

_ Justement parce ce que c'est elle qui m'en a parlé ! Hurlai-je. Et puis je.. je comptais vous le demander moi-même... »

J'avais marmonné cette dernière phrase espérant qu'ils ne l'entendent pas mais Bakugo ne l'eut pas manqué.

«Moi ça me va, tu me dis quand et je serai là.

_Pardon ? »

Mon regard ne manqua pas de montrer ma surprise.

« Ben quoi ? T'es pas contente, sembla-t-il outré.

_Si, mais je ne pensais pas que tu serais le premier à accepter, au contraire. J'ai même pensé que tu refuserais.

_Disons qu'il y a certaines circonstances qui ont fait que pour une fois je serai ravi de venir. »

Les trois héros et la rebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant