Chapitre 53

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Lorsque je l'ai rejoint dans sa chambre d'hospitalisation, il venait de terminer son repas.

Moi: Ça va?

Clive: Ça promet.

Sa mère m'a questionné directement sur le déroulement de la réunion et je lui ai dit ce qui s'est passé dans les moindres détails. Elle était subjuguée de même que son fils.

Clive: J'ai raté un épisode apparemment, où as-tu pris tout cet argent mon coeur ?!

Moi: C'est une longue histoire, mais t'inquiètes je te la raconterai quand tu iras mieux.

Clive: Je note !

Dit-il d'un air sérieux.

Sa mère nous a regardé en souriant avant de s'exclamer...

Mde Johnson : Vous êtes adorables mes enfants ! Que cet amour ne vous quitte pas.

Clive: Ça ne risque pas d'arriver.

Dit-il en me regardant avec assurance.

Moi: En effet, c'est jusqu'à la gare.

Elle a semblé satisfaite et nous a laissé quelques instants après. Dès que la porte s'est refermée, je me suis assise près de lui et je lui ai tenu la main.

Moi: Mon cheri, nous avons traversé tellement de situations depuis qu'on est ensemble et c'est tout ça qui nous a aussi rapproché. Je te remercie d'avoir été patient avec moi, de m'avoir tenu la main et d'avoir tout fait pour m'aider à changer. Je te serais toujours reconnaissante pour cela, notre rencontre a certes été un pur hasard mais ce qui a suivi est juste la preuve que tu m'étais destiné. Je t'aime mon coeur et j'aimerais passer le reste de mes jours à tes côtés !!!

Clive: Ce n'est pas l'homme qui est censé dire cela?

Dit-il en souriant.

Il a voulu me taquiner comme d'habitude et j'ai secoué la tête face à son attitude.

Moi: Tu es incorrigible ! Lorsque je te démontre tout mon sérieux, tu parviens à trouver son aspect comique.

Clive: C'est ma façon d'être, tu vas seulement me jeter ....

Moi: Fou !

Pendant qu'on discutait dans la bonne humeur, j'ai reçu le coup de fil de son père.

Moi: Allô ?

Mr Johnson : Ma fille, je t'appelle pour t'informer qu'on a finalement arrêté son complice !

Moi: Woww, c'est une très bonne nouvelle !

Mr Johnson : En effet, on a pu l'attraper à temps car il s'apprêtait à quitter le pays .

Moi: Seriously ? Il est sacrément culotté celui-là !

Mr Johnson : Il a cru qu'il pouvait échapper à la justice, c'est vraiment dommage. Un jeune qui avait pourtant un brillant avenir !

Moi: Ahhh c'est la vie, il a fait ses choix qu'il assume juste les conséquences de ses actes.

Mr Johnson : Exactement, tu es à l'hôpital ?

Moi: Oui, pourquoi ?

Mr Johnson : Passe le téléphone à mon fils s'il-te-plait, j'aimerais discuter avec lui quelques instants.

Moi: D'accord !

J'ai passé le téléphone à Clive et je suis sortie prendre de l'air le temps qu'il discute avec son père. Quand je suis revenue quelques instants après, il était très content et n'arrêtait pas de sourire.

Moi: Que me vaut ce sourire ?

Clive: Je suis juste content que les choses rentrent dans l'ordre. Tu as joué un grand rôle dans cette affaire et je te remercie infiniment !

Moi: Ya pas de quoi ! Maintenant remets-toi vite sur pied pour qu'on pense à nous. On a une famille a fonder et un mariage à célébrer !

Clive: Tu viens encore de me devancer mademoiselle Ngangue ! Laisse-moi faire les choses et tu verras que je tiens toujours mes promesses.

Moi: Je n'en doute pas une seule seconde.

Dis-je en l'embrassant.

Il allait passer trois semaines environ à l'hôpital avant qu'on puisse l'autoriser à rentrer à la maison.

Moi: En passant à ta sortie de l'hôpital, tu comptes rester où ?

Clive: Avec toi bien évidemment à part si tu as autre chose en tête.

Moi: Je pensais qu'on pouvait rester chez tes parents, ça ferait plaisir à ta mère de pouvoir t'avoir près d'elle.

Clive: Tu es toujours entrain de penser aux autres, heureusement que je suis là pour toi !

Moi: Merci mon coeur !

Dis-je en souriant.

On a poursuivi nos échanges jusqu'à une certaine heure et quand j'ai constaté qu'il était fatigué, je l'ai laissé se reposer. Je suis allée me promener dans la cour de l'hôpital et j'ai croisé une personne que je n'avais pas reçu depuis un bon bout.

Moi: Louis?

Il a relevé la tête et m'a fixé d'un air embarassé. La seconde d'après, j'ai vu une femme apparaître avec deux policiers. Surprise j'ai cherché à comprendre quel était le souci et la dame m'a expliqué qu'il avait essayé de fuir avec son argent .

Louis : Ma mère est gravement malade Erna, j'ai pris cet argent pour payer ses soins médicaux.

Moi: Ta mère !?

J'étais stupéfaite car par le passé il m'avait fait comprendre que sa mère était décédé.

"Regarde comment ton mensonge te rattrape !"

Dis-je au dedans de moi.

Il a su qu'il venait de commettre une gaffe et a baissé la tête de manière honteuse.

Moi: Combien vous a-t-il pris?

Ai-je demandé à la dame.

"Neuf cent mil !"

Dit-elle d'un trait.

Moi: Passez-moi le numéro de votre compte bancaire, je vous ferai le virement demain.

Elle m'a fixé d'un air hébété en me dévisageant de la tête aux pieds.

Moi: Vous cherchez à savoir si je suis sérieuse c'est ça ? Prenez ma carte de visite au moins vous saurez où me trouver si je ne respecte pas ma parole.

Dis-je en sortant cela de mon portefeuille.

Elle a secoué la main et a finalement accepté de me communiquer le numéro de son compte. Lorsque tout fut réglé, elle s'en est allée en toisant Louis au passage.

Moi: Bon rétablissement à ta maman !

Lui ai-je dit avant de m'en aller à mon tour.

Louis: Erna !

Il m'a interpellé et je me suis retournée pour lui faire face.

Louis : Merci infiniment ! Je vais me battre pour te rembourser je t'en fais la promesse.

Moi: C'est pas nécessaire, considère ça comme un don de charité et bien de bonne chose à toi pour la suite !!!

Lui ai-je dit avant de partir à mon tour.

Il m'a regardé m'en aller d'un air perdu.

Un Coeur À Prendre Hikayelerin yaşadığı yer. Şimdi keşfedin