Encore, car je ne retiens jamais la leçon.
Ni les conséquences de mes actes.
Alala, Nina.
Elle n'a pas l'air de voir l'étendue de sa beauté.
Moi je vois.
Je la vois.
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NINA
Je peins. Encore et encore. Sans pouvoir m'arrêter.
Je sais quel sera le résultat final et pourtant je ne peux pas m'empêcher de continuer.
Ma représentation parfaite de lui.
Bientôt il ne reste plus qu'à peindre les vêtements. Et ajouter des reflets.
Beaucoup de reflets.
Bientôt j'ai presque finit.
Juste encore quelques retouches et mon œuvre sera terminée.
30 minutes plus tard je contemple mon art, fière de moi.
Ce sera mon tableau caché. Il ne faut pas qu'on me découvre une étrange fascination pour un homme qui ne se montre jamais à la lumière du jour.
C'est un secret.
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AUGUSTE.
Depuis exactement une semaine je trouve le maître bien préoccupé.
Lui qui est d'habitude taciturne et casanier s'expose bien plus à la lumière du jour.
Ce qui est très dangereux pour lui et pour nous.
Je remarque aussi qu'il a constamment le regard accroché à la fenêtre du manoir d'Arnold.
Ce qui n'est pas dans ses habitudes, car il déteste Arnold.
J'en conclus qu'il est attiré par la petite-fille de ce dernier.
Le problème est que le maître ne sait pas contrôler ses pulsions.
Et qu'il peut parfois aller très loin dans "ses lubies".
J'ai aussi aperçu plusieurs photos de mademoiselle Nina dans son appareil photo il y a quelques jours quand il l'avait laissé sur le comptoir de la cuisine.
La dernière fois qu'il a été aussi obsessionnel remonte à très longtemps.
C'est une partie de lui qui m'inquiète sérieusement.
Mademoiselle Nina est une personne sympathique qui ne mérite pas de ne serais-ce que parler au maître.
Elle est trop gentille pour lui.
La surprendre la dernière fois dans le domaine m'a pétrifié
Si le maître continue sur cette lancée je me sentirais obligé de le contacter.
Et je n'espère pas car il est mauvais pour le maître. Très mauvais.
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NINA
Une fois mon portrait terminé je le laisse sécher sur la banquette du balcon.
Je jette un coup d'œil furtif vers le domaine.
Le jardin est vide. Il n'y a que le grand cerisier qui trône dans l'allée.
Je détache mes cheveux rapidement et vais prendre une douche rapide à cause de la chaleur.
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À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.
Mystère / ThrillerSes vacances étaient sensées être de tout repos sous le soleil Toscan en Italie, dans ce somptueux manoir je devais passer un été loin de la technologie, et des soucis de la ville. Jusqu'à ce que mon regard s'accroche à ses prunelles d'un bleu fort...
13: Retomber dans "tout ça"?
Depuis le début
