À mes risques et périls.
La porte de ma chambre s'ouvre dans un lourd fracas.
Mariam.
- Nina!! Papy est parti tu veux venir jouer avec moi dans le jardin?
- Oui, jarrive...attends moi prononcé-je
troublée.Je levai la tête pour regarder le sombre domaine.
Zéphyr, tu es vraiment tout un mystère.
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Plus tard dans la journée.
La fameuse balade avec Mariam dans le jardin a finalement débordé vers la petite forêt au fond de la ville.
Pour une raison qui m'échappe, ça ne m'a pas plus inquiétée que ça.
Mariam gambade dans l'allée vertigineuse veillant à chanter d'une force spectaculaire.
Tout d'un coup un énorme chien fonce sur elle.
Mariam trébuche et tombe la tête la première dans la boue.
J'accours vers elle pour m'assurer qu'elle n'a rien.
Son petit visage est baigné de larmes, mais à première vue elle n'a pas de blessures.
Je relève la tête et fusille du regard le chien
Mais je m'aperçois bien vite que c'est le chien de Zéphyr.
Que fait-il ici?
Le bête parrait confuse et regarde autour d'elle.
Comme si elle cherchait quelque chose?
Ou quelqu'un.
Je soulève Mariam et la prends dans mes bras.
Quand j'effectue un seul pas vers le chien il s'enfuit à travers la forêt.
Encore un fait étrange.
Le chien est tout seul ?Sans personne pour l'accompagner?
Bizarre.
Mariam tire sur les pans de ma robe pour me sortir de ma torpeur.
– O-On peut y aller?
– Oui, excuse moi, ça va aller mon étoile, on rentre à la maison.
Mariam pose sa tête sur mon cou en reniflant doucement.
J'essaie d'avancer doucement pour ne pas brusquer Mariam tout en jetant quelques coups d'œil indiscrets derrière moi.
Bientôt, nous sommes sorties de la forêt. Loin de lui.
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ZÉPHYR
Je l'observe s'éloigner avec une petite fille dans ses bras.
Elle m'a pris par surprise en débarquant dans la forêt.
J'ai lâcher Heracles sans réfléchir.
Une réaction qui m'a moi même étonné.
Je récupère mon chien qui a l'air complètement confus de ma réaction.
Je le suis moi-même.
Elle me trouble. Je ne sais plus quand et comment j'ai décidé de lui rendre visite dans sa chambre chaque nuit.
Je sais juste qu'elle m'obsède. Je n'ai jamais connu ça. C'est troublant, intriguant.
Je sens son odeur de rose constamment.
En ce moment je ne trouvais plus l'inspiration pour mes peintures.
Maintenant, je l'ai trouvée.
Tout chez elle invite à la luxure, sa chevelure ébène crépue, ses courbes généreuses et cet eclat de malice dans ses yeux font d'elle la muse parfaite.
La pièce finale de mon art.
Ma douce Nina,
Tu ne sais pas ce qui t'attends, avec moi.
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NINAMariam est encore troublée quand nous rentrons dans le manoir.
Je la pose sur le canapé et va lui chercher un verre de jus et des biscuits.
Quand je lui apporte elle me mime un faible "merci". Ça me fends le cœur de la voir triste ou contrariée pour moi elle est tout mon univers.
— Tu veux qu'on joue à la poupée?
Le visage de Mariam qui était fermé s'illumine à l'instant où elle entends le terme "poupée"
– Ouii!! crie t-elle.
Au moins je vais être bien occupée pour cet après-midi.
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Plus tard, dans la soirée.
– Nina!!
J'entends crier mon prénom depuis une bonne minute mais comme c'est Arnold ce n'est sûrement pas très intéressant.
Après quelques secondes l'hermite s'epoumonne encore en bas.
Mettant ma mauvaise foi de côté je décide de descendre à sa rencontre.
— Quoi? dis-je nonchalamment postée en haut des escaliers.
— Tu es de sortie ce soir. me dit-il un brin agacé de mon insolence.
– Ah oui? prononcé-je, surprise
– Hmm, chez Auguste, les fleurs ne correspondent pas vraiment à ses attentes il en veut d'autres.
Tout d'un coup mon corps se fige.
Pourquoi l'univers fait-il en sorte d'augmenter ma curiosité?
Pourquoi fait-il en sorte de me rapprocher de lui?
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Merci d'avoir regardé!!! N'hésitez pas à me partager vos ressentis sur l'histoire certains on déjà compris qu'il y avait une ambiance assez louche mais je n'en dis pas plus 🤫🤫
Bon bisous!! 🫶🏿🌸
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À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.
Mystery / ThrillerSes vacances étaient sensées être de tout repos sous le soleil Toscan en Italie, dans ce somptueux manoir je devais passer un été loin de la technologie, et des soucis de la ville. Jusqu'à ce que mon regard s'accroche à ses prunelles d'un bleu fort...
12: Zéphyr.
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