Chapitre Vingt-cinq.

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souffle

Melchior — Sois là pour veiller sur moi hein.

— D'accord.

— Je reviens. Je vais chercher un fruit dans la cuisine.

Il ne me prête pas attention. Il continue d'admirer sa chaîne en disant :

« Oui je veux t'épouser »

Un cas désespéré.

Je quitte la chambre.

En marchant dans le couloir je croise Shiloh qui venait dans ma direction.

Je crois qu'elle va dans notre chambre vu qu'elle a des jouets en main.

Elle me dépasse sans rien dire.

Bizzare.

D'habitude elle me souris toujours et elle me dit :

« Bonjour Strate tu vas bien ? »

Comment ça se fait qu'elle soit toujours joyeuse , gentille douce et calme ? C'est pas normal.

Et le pire c'est que quand je m'approche d'elle je ressens une forme de paix.

C'est pas normal non ?

Je suis descendu et la porte d'entrée s'est ouverte sur mon père...

Il me regarde quelques secondes avant de monter sans m'adresser la parole.

Est-ce qu'il nous a déjà aimé ?

On compte pour lui ?

Si je meurs aujourd'hui. Il sera toujours indifférent ?

Ou laissera-t-il une petite... une toute petite larme insignifiante couler ?

Je n'ai même plus soif. Je remonte et retourne dans la chambre.

Melchior — Pourquoi tu fais cette tête ?

— Je suis juste fatigué.

Melchior — Repose-toi même si tu n'as rien  fait de ta journée. Je dis ça je dis rien.

sourire



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Le lendemain



- 𝐀𝐋𝐁𝐀𝐍𝐄 -




Shiloh est dans la salle à manger avec les gosses.

Je monte munis d'une brosse pour faire croire que je vais nettoyer.

Je me demande bien où il est.

Arrivée devant leurs chambres. J'ouvre lentement la porte.

Pas de signe de Divine.

Je referme la porte et marche dans le couloir.

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