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TW
- TCA
- amour inconditionnellement niais

Arrivés dans ce qui serait leur cocon de réconfort de la soirée, les deux garçons furent pris d'un poignant sentiment d'apaisement. Leurs mains jointes comme handicap à leur course effrénée dans les escaliers, suivie d'une nellie pleine d'entrain, démontraient de l'intensité de la confiance qu'ils s'accordaient. En effet! Le moindre faux pas entraînerait une victoire de nellie dans le rallye des escaliers. Ce qui avait été la conclusion de bien des courses, à l'indignation générale.

Arrivés devant la taverne aux milles et un secrets qu'était la chambre de nick, ce dernier stoppa leur course.

"-Attends, je dois te dire quelque chose avant tout.
Murmura le brun, non sans un sourire attendri face au regard rempli d'incompréhension de son copain.
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Ma chambre, c'est comme le coffre magique dans le film "lou", selon la loi juridiquement judiciaire, personne n'a le droit d'y entrer, personne n'a le droit d'y juger. Donc tu peux faire tout ce que tu veux, et pire encore! Tu peux faire tout ce qui te fait plaisir. Et personne, jamais au grand jamais, ne pourra t'en empêcher.
Le sourire du brun s'élargit, jusqu'à en faire fondre d'amour son compagnon.
-T'aurais pu être ménestrel toi, on te l'a déjà dit ?
S'exclama-t-il, forçant involontairement nick à un éclat de rire spontané.
-Non jamais, mais j'me doute bien que tu vas me le ressortir souvent."

C'est non sans un énième sourire complice que les deux jeunes hommes rentrèrent dans la fameuse taverne/coffre magique.
Le regard du brun traversa la pièce avant de fatidiquement se poser sur le bureau de son copain. Le terme banquet, fût le premier qui pris place dans les pensées du brun. Et à ses yeux, il était un terrible euphémisme, tant il était couvert de snacks. Mais pas n'importe lesquels, oh ça non ! Ils étaient ceux qu'il, lors de cette première année de relation avec nick, avait mentionné parfois ne serait ce qu'une seule fois.

"-J'y, crois, pas! Comment t'as ? Comment tu? Comment ?!
S'exclama-t-il, sous le choque et partiellement paniqué.
-Alors là, aucune idée de comment c'est arrivé là! Pas de doute, c'est l'oeuvre du coffre magique!
L'anxiété montante du brun s'effondra à ces derniers mots, laissant place aux calmes vas et viens des vagues de douceur qu'étaient les sentiments amoureux.
-Pff, t'es vraiment incroyable ma parole.
Murmura Charlie, comme pour lui même. Ce qui, bien sûr, n'échappa pas à son amant.
-Pardon ? Je crois que j'ai mal entendu, tu veux bien répéter?
Sourit il, d'un air joueur.
-J'ai dis que ce coffre magique mériterait un baisé, pour le remercier de cette petite attention. Mais alors là, quel dommage qu'il ne soit pas là!
-Ah non mais je peux le remplacer hein!

Proposa le châtain, agréablement surpris de la tournure qu'avait pris la conversation.
-Dans ce cas..."

Les deux hommes se rapprochèrent, les joues du châtain s'étant colorées sous l'effet du sourire éclatant de son amant.
Puis doucement, le visage de nick recula.

"-Hum, Char, peut-être que j'ai un peu envie d'un câlin?
Dit-il tout bas, comme pour avouer un secret bien gardé. Le brun sourit, rassuré que son copain se sente suffisamment à l'aise pour pouvoir dire ses envies sincèrement.
-Avec plaisir!"

Leurs âmes entrelacées pour oxygène, les deux amants, cœur à cœur, réapprenaient à inspirer.
"Toum toum, toum toum" Leurs battements en écho dans la symphonie du temps qui passe et des expériences qui s'effacent, sans jamais se vivre. Ils demeuraient, âme contre âme, impassible dans ce monde d'excès et de démesure. Leur satiété se suffisait à elle même, venant au grès du vent, des caresses et des sentiments. Elle ne se nourrissait que de la tendresse des touchés, de la crainte de blesser, de l'amour d'admirer.
Leur corps à corps pour infinité d'un dernier instant, le châtain inspira longuement l'amour sous toutes ses formes. Jusqu'à que..

Les failles à lumière Where stories live. Discover now