Mystique Furie : Découverte

Fraternité

Il sombra alors dans le pays des songes...

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Lucas encore un peu déboussolé du fait qu'il ne soit plus dans le camp des chasseurs, se réveilla au même horaire que d'habitude ...

Pourtant il était loin d'être l'heure d'aller chercher le sapin, il faisait encore nuit noire.

Et il était là les yeux encore fatigués mais bien assis sur son matelas...

Il constata d'ailleurs que celui ci était maculé de transpiration quand il tenta de s'extirper de ses draps.

Le jeune homme avait recommencé ses cauchemars...

C'est alors qu'il regarda autour de lui, cet environnement dans lequel il avait grandi , rien n'avait changé.

La douceur des couvertures, l'odeur du bois , les couleurs des maigres jouets qu'il avaient eu...

Tout était là.

Il risqua alors un mouvement pour se lever ...

Ce qui lui permetta de se rendre compte que son cadet n'avait lui aussi pas sommeil .

Interloqué, il se passa quelques secondes avant que l'aîné lui demande la raison de son insomnie.

Celui-ci lui fit remarquer la même chose.

Les deux échangèrent un regard complice avant de s'exclamer en même temps :

"Cauchemars ..."

La situation aurait pu être considérée comme triste si l'on ne savait pas le passif de la famille .

Or, ici tout le monde avait du mal à dormir à cause de la tragédie du père de famille.

Il y eut donc une seconde complicité entre les deux.

Armand invita donc son frère sur son lit pour pouvoir échanger sans pour autant être trop bruyant.

Ils parlaient pour se changer les idées, ne plus penser à ce qui les tracassait tout les deux.

Lucas ( en montrant une petite cicatrice sur sa cheville d'un air peu fier ):

... et c'est comme ça que Tayloc m'a
ordonné de faire du patinage à 2h45.
Et que je me suis brûlé la cheville avec la glace 🥲.

Armand :

N'empêche que cela devait être drôle à voir !
Je t'envie tu sais...

Lucas :

De quoi l'envie tu ?
D'être dans un camp qui a un rythme impossible à tenir si tu fais ne serais ce qu'une erreur ?

Armand :

Toi tu ne fais pas d'erreur...
Jamais.

Lucas :

Tu plaisantes j'espère ?
J'en ai fait des centaines rien qu'en une semaine...