~- Opposés -~ OikawaXoc

Chapitre 3

" Oikawa- Alors, alors ? Où est-ce que tu m'emmènes ?

Moi- J-Je ne sais pas si tu vas aimer, c'est un café où je vais de temps en temps pour passer le temps. Il n'est pas très connu et à l'abri des rues fort fréquentées.

Oikawa- Oh vraiment ? Je m'attendais à ce que tu m'emmènes faire d'autres trucs.

Moi- Tu dois éviter de forcer sur ta jambe ! A-alors je me suis dit pourquoi pas.

Oikawa- Aaah c'est pas faux.

Moi- Ce n'est pas un simple café ! Il y a des jeux vidéo et des jeux de société. On peut y rester tout le temps qu'on veut le temps qu'on consomme.

Oikawa- Oooh c'est plus intéressant encore d'un coup.

Moi- Oui ! "

Il n'y avait pas trop longtemps à marcher heureusement, pour les dix minutes de trajet on avait pu beaucoup parler. Enfin, c'était plutôt lui qui parlait pas mal et moi qui répondait de temps en temps. Il me semblait briller encore plus que d'habitude, peut-être parce que pour une fois c'était avec moi qu'il parlait et riait. Enfin arrivés, je saluais la serveuse qui était maintenant bien habituée à ma présence presque quotidienne. Nos commandes prises et servies, on s'étaient tout les deux installés en face d'une télévision où était branché une Wii. Ce n'était pas une bonne idée.

Mario Kart et super Mario bros étaient les pires jeux pour garder une amitié ou même juste s'en créer une. Surtout quand tu invites une personne nulle à ces jeux. Même à Wii sport il se faisait battre à plate couture. Au moins une chose qui prouve qu'il n'est pas parfait, il est nul aux jeux Mario. Le positif était qu'on avait pu rire pendant toute une après-midi, perdre tout son argent dans des pâtisseries et boissons en tout genre n'était qu'un sacrifice nécessaire. C'était passé tellement vite.

Il m'avait même ramené chez moi après tout ça malgré mes nombreux refus. Il était blessé quand même.. Je n'avais pas eu le choix. Pas pour m'en déplaire certes. Le chemin du retour avait été un peu plus calme mais nous discutions toujours des jeux auxquels on avait pu jouer. Cette fois-ci, c'était moi qui parlait le plus. J'expliquais plein de choses, plein d'histoires, d'anecdotes ou même d'astuces pour jouer correctement aux jeux. Arrivés chez moi, mon frère l'avait observé méchamment depuis la fenêtre de notre salon, pour dire de bien me mettre dans l'embarras au moins une fois.

Après s'être salué, il partit de son côté et moi je rentrais chez moi. Aussitôt rentrée, aussitôt harcelée. Ma mère pensait que je sortirais avec un amie ou quelque chose comme ça et non pas que je serais accompagnée d'un garçon. Mon frère lui n'était même pas au courant que je sortais et pensait que j'étais au club. Une ribambelle de questions et un repas plus tard, j'allais me coucher sans faire autre chose. De toute façon c'était le weekend donc pas besoin de travailler pour l'école. Ha et bien sûr je n'ai répondu que ce n'était qu'un ami, un garçon de mon école. Ce n'était pas assez.

J'étais épuisée, ma journée avait été longue et fatigante et ma seule envie était de dormir. Malheureusement, après avoir reçu un message de la part de ce cher volleyeur, une conversation s'ensuivit. Une très longue conversation. De plus de cinq heures. En à peine trois jours, je lui avais plus parlé que durant ces deux années de lycée (la deuxième année étant seulement commencé depuis un mois). Je ne pensais pas en apprendre autant sur lui et pourtant c'est comme si je connaissais désormais tout de ses goûts, tout de ses rêves, tout de ses amis.

Il m'avait raconté entre autres comment Iwaizumi et lui étaient devenus amis, jusqu'à me dire que c'était le meilleur ami qu'on pourrait avoir et que personne le surpassait malgré la violence dont il fait preuve. Clairement, il mérite toute cette haine contre lui. Oikawa m'avait également beaucoup parlé de volleyball, énormément, il aime ça encore plus que ce que je croyais. Kageyama Tobio et Ushijima Wakatoshi, de ce que j'avais pu comprendre ces deux là n'était pas très apprécié par Oikawa. Il n'avait parlé qu'en mal de ces deux là, aucune positivité. Ha, si, "ce sont deux génies avec un caractère tellement merdique que personne les aimes !". Pour reprendres ses mots exacts bien sûr.

Une fois lancés sur le volley, il ne s'arrêtait plus de parler et évidemment je répondais à chacun de ses messages. Des fois, je parlais aussi de moi et de ma passions pour la photographie. Je lui avais envoyé des photos que j'avais fait et ses compliments me fesaient tellement plaisir. Je devais probablement être aussi rouge qu'une tomate.

Comme si ma journée n'avait pas été assez bonne, il continua à me rendre heureuse ainsi jusque trois heures du matin.

Ce n'est que lorsque je vis noté 3h27 sur mon réveil posé sur ma table de nuit que je décidai de lui souhaiter bonne nuit pour aller me coucher. Son dernier message me rendit bien plus heureuse encore pour une raison idiote. Il m'avait appelé par mon prénom.

"Bonne nuit Mia"