Je suis son jumeau donc je me dois de la protéger. Je prends soin d'elle et elle prend soin de moi en retour, c'est comme ça dans la fratrie.
Mina et moi avons décidé depuis notre plus jeune âge, de ne jamais se séparer. On tient cet engagement pour...
J'en profite aussi ou fumer la cigarette électronique, ça m'apaise en quelque sorte...
Ce soir là comme beaucoup d'autres, je sors de la maison, CE dans la poche, écouteurs sur les oreilles avec de la musique.
Je regarde le sol en marchant, avant de prendre une première pouffer de CE, puis une deuxième, et une troisième, jusqu'à se que je revienne devant la maison, dans les alentours de 3 heure du matin.
Je me sentais seul mais en sécurité. Je me sentais seul mais ça me plaisais.
Je fixa la maison, avant que la porte ne s'ouvre. Mon père sortit de la maison, en me regardant d'un air désespéré. Je rangea discrètement la CE dans ma poche en regardant mon père dans les yeux.
Papa: tu n'as donc pas finis de sortir la nuit ?
Moi: ça dépend.
Papa: de quoi ça pourrais dépendre ?
Moi: de mes insomnies, ma paralysie du sommeil.
Papa: ho ne commence pas, tu n'as pas d'insomnie, tu n'as pas de paralysie du sommeil, tu es un enfant, donc tu n'as pas ça Masaki !
Moi: mais tu veux que je te le prouve !?
Papa: tu n'as pas à me le prouver car tu n'as rien de tout ça ! Tu veux t'inventer une vie pour te rendre intéressant !
Moi: comme si j'allais me faire chier à l'inventer une vie alors que j'en ai déjà une dans mes livres et mes dessins, ou encore la guitare.
Papa: maintenant rentre, et va dormir. Je ne veux plus te voir dehors jusqu'à l'examen d'entrée de Yuei.
Je resta silencieux. Comme si il allait avoir une once d'autorité envers moi.
Moi: non.
Il haussa les sourcils, en serrant les poings.
Moi: c'est pas un mec en caleçon qui va me "priver de sortie". Si je veux sortir je sors, c'est pas à toi d'en décider à ma place. Tu aurais au moins pus te couvrir, tu vas encore te geler les couilles.
Papa: espèce de petit con. Tu-
Moi: ha j'en ai rien à foutre de ton futur discours qui fait une centaine d'années lumières. Ferme la et retourne dans ton lit avec maman. Si t'es pas avec maman quand elle fait une paralysie du sommeil elle va finir par faire une crise d'asthme et tout.
Papa me foudroya du regard avant de partir, je rentra ensuite dans la maison avant de monter dans ma chambre, et dessiner, tout en écoutant de la musique.
Et après une dizaine voir une centaine de dessins tous différents, je pose mon crayon et je me laisse tomber sur mon lit pour regarder le plafond. La fatigue me prit, et me m'endormis.
Sauf que comme d'habitude, je ne peux pas passer une nuit sans cauchemars.
- Dans un cauchemar -
On m'arrache les plumes une par une, avant de mutilé férocement se qui reste de mes ailes, pour au final me les arracher dans une douleur inexplicable. Puis mon corps entier fut décorer de sang pendant que mon corps pendait à une corde.
- Dans un autre -
Je chute sans fin après m'être fait pousser par un visage inconnu. Pendant ma chute, mon corps saigne, mes ailes se brise, mes cornes et mon visage fondent. Au dessus de moi, une chose avec de grands yeux et du sang coulant de ses lèvres desséché. Un monstre ressemblant à ça:
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Je finis par me faire attraper et couper petit morceaux par petit morceaux.
- Hors de ses rêves -
Ceci n'était qu'un petit bout de mes cauchemars, mais je m'y suis habitué. Habitué à me réveiller en suant, habitué à ma respiration saccadé après un réveillé en sursaut. Habitué à tout ça...
Je me leva de mon lit en enlevant mon haut. Je le dirigea à la salle de bain pour me passer de l'eau sur le visage. Je vis maman s'arrêter devant la salle de bain.
- Pdv de la mère -
Masaki: *essoufflé* tiens maman... Tu ne dors pas ? Il faut que tu te reposé maman c'est important...
Moi: qu'est ce qui t'arrive Masaki ? Tu es essoufflé et en sueur, il t'es arrivé quelque chose Masaki ?
Masaki: nan c'est rien, je suis aller courir parce que je n'arrivais plus à dormir. Mais ça va maman ne t'inquiètes pas.
Masaki me mens, comme il nous ment à tous. Il dit aller bien mais je sais se qui se passe, je sais qu'il vit des choses pas facile mais il va se braquer si j'ose lui en parler.
Masaki: qu'est ce qui se passe maman ? Tu ne te sens pas bien ?
Moi: nan nan je vais bien, j'avais juste besoin de... De te parler sérieusement. On peut aller à la cuisine s'il te plaît ? Comme ça on pourra boire quelque chose en même temps.
Masaki et moi descendons à la cuisine avant que je ne prenne une tisane et lui un café.
Moi: je sais que tu fais des cauchemar Masaki... Tu ne peux pas me le cacher... Tu fais des insomnies et des paralysie du sommeil...
