À L'OMBRE DES FLEURS DE CERISIER.

04: Le monsieur qui vit là-bas.

Mais bref, peut-être suis-je la seule à ressentir ça?

Ça doit être dans ma tête.

Séchant rapidement mes larmes je me dirige vers la salle de bain attenante.

Je scrute la salle d'eau avec attention en remarquant que les produits de ma mère sont encore là. Ils ont l'air d'avoir été changés entre temps.

Pourquoi l'ermite prendrait t-il le temps de renouveler les produits de maman?

Étrange.

J'entre dans la douche italienne après m'être déshabillée et laisse l'eau couler sur ma peau.

Je lave par la même occasion mes cheveux, ce qui va me prendre beaucoup de temps vu ma masse.

Après les avoir frotter rigoureusement je prends une douche rapide et sors de la douche.

J'enroule une serviette blanche autour de mon corps et en attrape une autre pour ma touffe.

30 minutes plus tard j'ai sécher mes cheveux, ajouter d'autre produits avant de faire une coiffure protectrice, je me suis habillé d'un pantalon ample blanc et d'un tee shirt noir ample lui aussi.

Parfait pour ce temps chaud.

Pour la première fois je m'aventure dans le couloir vide de monde.

Je jette un coup d'œil aux sculptures, des hommes et des femmes nus qui prennent la pose.

Au fond, à l'ombre il y a cette mystérieuse porte.

La voix tranchante d'Arnold me revint en mémoire:

"La pièce au fond t'est interdite!"

J'entends les éclats de rire de Mariam et la voix plus douce de mon grand-père en bas.

Pousser par une curiosité malsaine je m'approche discrètement de la porte, traversant les sculptures.

Jusqu'à me retrouver pile devant celle-ci.

J'actionne la poignée mais elle est bloquée, bien évidemment.

Il me faut la clé.

Toujours poussée par ce désir de découvrir un secret fâcheux sur Arnold je me met à la recherche de sa chambre avant qu'une voit stricte m'interpelle:

– Qu'est-ce que tu fais?

Prise en flagrant délit je lui lâche mon meilleur sourire:

– Je visite.

– Viens manger et arrête de fouiner. N'essaie pas de me désobéir.

– Je t'ai dis que j'étais en train de visiter, tu es sourd, papy?

– Nina! crie t-il d'une voix forte et dure, me faisant sursauter par la même occasion.

– Ne me désobéis pas, si tu ne veux pas finir enterrée comme ta mère, la putain. dit il un sourire malsain collé sur son visage.

Sous le choc de ses mots je n'arrive même plus à rétorquer.

Tout d'un  coup il se met à me sourire  chaleureusement avant de me dire d'une voix douce:

– Tu viens manger, ma grande?

A t-il réellement dit ça?

Je n'arrive même plus à réfléchir tellement son changement de comportement était rapide, il a dit cette phrase très rapidement et très doucement.

Comme un murmure.

Il finit par me tourner le dos se fichant de mon manque de réaction et rejoint Mariam en bas.

L'entendre rigoler avec ma petite sœur alors qu'il vient d'insulter notre mère à l'instant me glace le sang.

Encore perdue je finis par me retrouver dans la chambre de maman et m'assoupir dans son grand lit.

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– Minaa!

La douce voix de Mariam me sort de ma sieste.

Encore un peu endormie je lui réponds:

– Oui?

– Papy m'a donner des informations sur le propriétaire du domaine!

Tout d'un coup mon corps se réveilla de sa torpeur.

– Ah bon? Dis moi.

– D'après lui il est très très grand! Il l'a aperçu une fois quand il est venu livrer des fleurs au domaine! Il a les yeux aussi bleu qu'un océan et paraît même qu'il est muet!

Muet? Vraiment?

Alors c'était un homme. Je me disais bien.

– Mmh. Je vois, c'est tout?

– Oui mais c'est déjà beaucoup! Il est très discret tu sais! Il a un prénom rare aussi d'après papy mais il ne sait pas c'est quoi, après tout il l'a juste aperçu une fois.

– Ensuite le monsieur il avait disparu! Comme si papy avait vu un fantôme!

Je ne savais pas vraiment pourquoi le fait de savoir cela me rendait encore plus curieuse qu'avant.

Peut-être mon obssesion pour les mystères, qui sait?

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Coucou!! C'est la fin du chapitre n'hésitez pas à me dire si vous les trouvez cours je pense que je vais les faire un peu plus long! Bisous au plus curieux 🫶🏿🌸