Amor mio - Fabio Quartararo

Thibaud.

- Ça va petite tête ? Me demande t'il.

- Pas trop... mais on fait avec et toi sa n'a pas l'air d'être la grande forme ?

- Je me suis pris un peu la tête avec Fabio... à cause de ses qualifications désastreuses.. il ne décolère pas en plus.

- Je suis désoler..

- Tu a bien fait d'en parler, tu ne pouvais pas rester dans un éternel silence..., dit-il avant d'être interpeler par un membre de l'équipe Yamaha.

- Je crois que le devoir t'appelle, pas vrai ?

- Oui..., tu viens manger au camion ce soir ?

- Je ne sais pas, je suis fatiguée. Je vais sûrement rentrer à l'hôtel, j'attends Maverick pour les interviews et je rentre.

- Fait attention quand même avec ce fou dans les parages... si tu a besoin, je te ramène.

Tom me saluent avant de retourner vers le box Yamaha, je sursaute lorsque je suis interpellée par Klein que je n'avais même pas remarquer.

- Filipaldi..., je vous ai fait peur ?

Je souffle de soulagement, avant de lui sourire pour détendre l'atmosphère. Avec l'autre fou pas très loin, je deviens très méfiante.

- Oui... enfin.. non.

Il ricane voyant mon embarras avant de lancer la conversation concernant les qualifications des pilotes Aprilia.

- Comment ce sont passé vos qualifications ?

- Sûrement moins désastreuses que les vôtres ? Dit-je sentant la tristesse dans les yeux de Klein.

- Oui... mais bon, je ne me sens plus membre de l'équipe Yamaha depuis un long moment alors sa ne me touche pas réellement.

- Klein...

- J'ai vraiment hâte d'en finir une bonne fois pour toute. L'atmosphère est toujours aussi irrespirable et plus personne n'est sur la même longueur d'onde.

- Pourquoi ne pas demander une rupture prématurée de votre contrat ? Vous avez expliquer à Lin votre ressenti... ?

- Filipaldi, je ne peut pas faire ça ! Pas en plein milieu de la saison, ils ont besoin de moi pour faire en sorte de sauver leur image..

- Si vous le dites.. je vais devoir vous laisser Klein, je doit aller au média center avec Maverick, on essaye de ce voir plus-tard ?

Klein acquiesce avant de me saluer. Je fait de même et je m'empresse d'aller au média center pour retrouver Maverick pour les interviews de fin de qualifications. Connaissant l'espagnol, il n'arrivera pas à rester de marbre face aux journalistes et je crains qu'ils tentent de le déstabilisés comme ils ont pour habitudes de faire lorsqu'un pilote est en difficulté.

Sur le trajet, je tombe nez à nez avec Fabio qui semblait être ailleurs. Il était toujours accompagner de sa potiche d'Emmy mais celle-ci n'avais pas quitter une seule seconde son téléphone. Le pilote me remarque et s'avance vers moi malgré les journalistes et les autres pilotes présent.