Deux amants.

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Lise,

Une semaine après,

Je me remet difficilement de mon malaise pendant la course du Mans. Étant encore très fatiguée et amaigrie, je suis en arrêt jusqu'à nouvel ordre m'obligeant à rester alité dans mon lit. Évidement, Eloïse reste à mes côtés pour me tenir compagnie.

Les médecins m'ont rapidement expliquer que j'avais pas assez de vitamines dans le sang et que j'étais en surmenage. Il est vrai qu'avec les événements récents, je n'avais eu aucun répit.

Ce week-end, je regarde la course de loin étant vautrer dans mon canapé avec Léon à mes côtés et Eloïse. J'aurais aimé être au Mugello, comme initialement prévu.
Je devais assisté au Grand-Prix de loin, c'était pour la bonne cause.
Fabio était venu passer la semaine entre Le Mans et Mugello à l'appartement, il était au petit soin avec moi veillant à ce que je ne manque de rien. Le diable aurais t'il pris une légère pause ?
Sa bienveillance me touchait énormément. Je me sentais rassurée à ses côtés. Évidement, il avais mal pris le fait que je ne vienne pas ce week-end. Mais, il a rapidement compris que c'était pour mon bien pour éviter de revivre la même chose qu'il y'a quelques jours.

Alors, je me repose comme je peut. Je voit les journées ce suivre et ce ressembler.
Je m'ennuyais énormément et le moindre effort me demandait un temps fou pour le réalisé.
J'avais un traitement en béton ainsi qu'une multitudes de compléments alimentaires à gober.

On est devant la télévision avec Eloïse, fixant attentivement le début des essais libres.
La tête dans le coussin, j'étais complément stressé. J'avais l'impression de ne rien contrôler étant à des kilomètres.

Ma dream team, ce débrouillais à merveille et j'étais vraiment admirative du talent de mes deux poulains. Aleix et Maverick roulent comme des chefs sans aucunes fautes.
Je garde un œil malgré tout sur Fabio qui a l'air un peu plus en perdition. Il m'a fait part cette semaine qu'il était moins en moins en adéquation avec sa moto, qu'il commençait énormément à douter de lui et en ses capacités. Il ne se sent plus capable d'être champion du monde et cela m'attriste énormément de le voir comme ça lui qui était si sûr de lui.

- Vamos Pecco ! Hurle Eloïse en sautillant sur mon canapé.

Je souffle en voyant la scène, Eloïse était vraiment devenu une fan inconditionnel de MotoGP mais plus particulièrement du soixante trois de Ducati.

- Arrête de sauter, tu va me donner le tournis.

Elle rigole dans sa barbe avant de ce calmer et s'assoir à mes côtés.
La séance ce termine classant deux et cinquième les deux pilotes Aprilia et onzième Fabio.
Eloïse hurlait de joie voyant que son favoris venait d'obtenir la pôle de ses premiers essais au Mugello.
Je me doute déjà qu'elle va s'empresser de l'appeler pour le féliciter et je sais déjà qu'il lui sortira des disquettes en disant que c'était grâce à elle. Je vie sa depuis une semaine sans répit.

- Il est vraiment trop fort ce mec, roucoule Eloïse en faisant allusion à Pecco.

- Il a juste eu de la chance.

Elle roule des yeux avant de m'envoyer un coussin en pleine figure.

- Tu dit sa car tu est jalouse car ton foutu numéro vingt arrive pas à le suivre.

- Je parle pour Aleix et Maverick, ne ramène pas tout à Fabio.

Eloïse rigole avant de s'enfermer pour téléphoner à son bellâtre Italien.
J'en profite pour envoyer un message à chacun de mes pilotes pour les félicités. Cela me touchait d'être loin d'eux, j'aurais voulu pouvoir fêter ça à leurs côtés comme d'habitude. J'ai déjà hâte de reprendre, j'étouffe ici.

Amor mio - Fabio Quartararo Where stories live. Discover now