Si longtemps ?... - Louis Partridge

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Matteo et sa famille étaient  repartis chez eux. Je savais que Matteo allait à la petite soirée que mes amis avaient organisée au bord de la plage.
Il devait être 22h quand ils sont partis, alors on remonta tous dans nos chambres. Je suis assez introvertie, je n'avais pas spécialement envie d'aller dans la grande salle avec les filles et Louis. Ils sont vraiment gentils, mais toute cette sociabilité alors que je les connais depuis une seule journée ? Non merci. Je fus secrètement contente que les filles soient exténuées et aillent se coucher.
Avec Louis, on sorti sur notre balcon.
Cigarette à la main, on discutait de tout et de rien.
- Tu es sûr de vouloir aller à cette soirée ce soir ? Lui demandais je
- Oui, pourquoi, pas toi ?
- Si, c'est juste que je veux pas que tu sois mal à l'aise, même si on est pas beaucoup.
- Je suis difficilement mal à l'aise. Parle moi un peu de tes amis. Me dit-il, j'étais flattée qu'il s'intéresse autant à moi, et qu'il me confie inconsciemment des choses sur lui.
- Je dirais que dans ce groupe, on est équitable, il y a à peu près  le même nombre de filles et de garçons. Il m'écoutait attentivement, son regard planter dans le mien. On est pas nombreux, comme filles il y a, Emmy, elle est blonde et timide, mais elle a souvent un coup dans le nez donc elle est beaucoup plus sociable. Il gloussa légèrement. Ensuite il y a Rose, elle est vraiment, époustouflante, elle est vachement dragueuse, donc attends toi à ce qu'elle te drague, je ne l'aime pas trop mais je n'ai jamais osé le dire. Il souria.
- Ça me dérange pas qu'elle me drague, il faut absolument que je dépasse Issie cet été. Ensuite y'a qui ?
- Hum, comme autre fille il reste Chrissie. Je l'aime beaucoup, c'est vraiment une bonne amie. On se ressemble beaucoup physiquement, par contre, elle est surexcitée tout le temps. Elle saute toujours partout. Ensuite comme garçon du coup il y a Matteo, mais lui tu le connais. Ensuite il y'a Charlie.
Mon premier copain, je me suis vite rendu compte que c'était de la dépendance affective et que j'avais juste besoin d'attention après la mort de mon père. Ce que je peux te dire de lui, c'est que devant les autres, il fait le dur, mais en privé, c'est un garçon calme, gentil et attentionné. Ensuite il y a Evan, il est beau garçon, vraiment très beau garçon même. Pourquoi je dis ça ? Il aime jouer au foot et au volley, bizzarement, je ne le connais pas tant que ça. Et ensuite il y a Tom, il est hyper actif, des fois c'est difficile de le supporter mais on s'y fait.
Il hocha la tête.
- J'ai hâte de les rencontrer, de base j'avais peur d'être seul, mais ça va le faire je suis assez sociable. Il me sourit puis ramena sa cigarette à ses lèvres.
- Je suis tout le contraire de toi, je déteste sociabilisée, je suis plus du genre introvertie. Je préfère rester chez moi à lire des livres ou à écrire.
Il me souria gentiment puis regarda vers le jardin. J'en profita pour scrutait son visage, son beau visage. Sa mâchoire saillante bougea légèrement lorsqu'il porta sa cigarette à ses lèvres. Ses yeux étaient rivés vers la pleine lune. Je me détacha de son visage et regarda ma montre.
23h.
Tout le monde était sûrement déjà au lit.
- Je vais me préparer, on va pas tarder à y aller. Il regarda à son tour son poignet.
- Tu penses qu'ils dorment ?
- Peut être pas mais ils seront trop occupés pour venir voir si on est là.
Il hocha la tête en signe d'approbation. J'écrasa mon mégot dans le cendrier puis me leva pour rentrer dans ma chambre.
Je pris mon maillot de bain bleu ciel et me dirigea dans la salle de bain. Je me déshabilla puis l'enfila rapidement pour ensuite remettre mes vêtements.
Je ne voulais pas mettre de robe, ça ne sert à rien, on est en comité restreint.
J'appliqua un peu de mascara puis ressorti de la pièce clair.
Je rejoigna le balcon. Louis était toujours là, il regardait dans le vide. Il sentit rapidement ma présence et se retourna vers moi.
- Euh, je sais pas si je te l'ai dis mais faut que tu mettes un maillot de bain, on risque de se baigner.
- Non, je reviens tout de suite. Il se leva rapidement et rentra dans sa chambre. Je ne bougea pas, l'attendant patiemment.
Il revint quelques minutes plus tard, il ne portait plus son short bleu clair mais son short de bain noir.
- Suis moi, je passa derrière lui pour atteindre l'extrémité du balcon. On va descendre par là grâce à cet arbre. Dis je en pointant du doigt l'arbre en question qui était à pas moins de 50cm de mon doigt. Si tu te concentres, tu ne tomberas pas.
- Vas-y d'abord. Me dit il, je ne le sentais pas très rassuré. Je rigola légèrement puis avec précaution, je passa de l'autre côté de la petite barrière. Je tenais fermement la barrière avec une main, et de l'autre, je m'aggripa à l'arbre et descendis sans me faire mal. Je regarda Louis, l'air de lui dire « à toi ! ».
Il le compris rapidement et fis de même que moi, mais il tomba alors qu'il allait poser son pied à terre. Il s'étala sur le sol et me regarda avec de grands yeux rieur, il porta sa main à sa bouche pour camoufler un fou rire bruyant. J'explosa de rire, silencieusement, et m'asseya à ses côtés. Nos rires n'était que des inspirations, on ne voulait faire aucun bruits. Des larmes perlaient au coin de ses yeux, il se redressa sans arrêter de rire.
- Comment ta fais pour tomber de si bas ? Lui chuchotait je avec le peu de respiration qu'il me restait.
- J'en sais rien.. on arrêta de rire un instant, on se regarda, puis on éclata de rire.

Quelque minutes passèrent, le temps que nos rires s'apaise. Je me releva et lui tandis ma main qu'il pris volontier. Je tira légèrement dessus pour l'aider à se relever. Une fois que ses pieds touchèrent le sol, il lâcha ma main et se gratta la nuque. Il me remercia timidement puis je lui fis signe de me suivre dans l'allée de gravillons. Nous avançions doucement, ne voulant pas éveiller les soupçons chez les adultes.
Le sons de nos pas s'estompa lorsque l'on toucha le sol en pavé dans l'allée, longer par les arbres. Ce chemin est complètement différent la nuit, on ne vois que grâce au quelques rayons de la lumière de la lune qui passe à travers les feuilles vertes, noires dans la nuit. C'est silencieux, les cigales chantent, et on peut entendre le son des vagues au loin.
- Je pensais pas que ce serait aussi calme. Me dit doucement Louis, comme si il avait peur de me briser les tympans en parlant trop fort.
- Je te l'ai dit, c'est pas grand ici. J'espère que tu apprécieras mes amis. Lui dis je en tournant mon regard vers sa silhouette.
- C'est bien parti, Matteo et Luca sont vraiment cool.
Je souris silencieusement en le regardant marcher, il regardait ses pieds.
- J'adore vraiment beaucoup Matteo. Lui confiais je.
- Ça, je le sais. Mais ce que je sais aussi, c'est que t'aimes bien Evan. Il tourna enfin son visage vers moi, je peu distingué un sourire rieur au bord de ses lèvres. J'équarquilla les yeux, mes joues devinrent rose, je bégaya.
- Hum, non ! Enfin, c'est vrai qu'il est beau mais, enfin, je.. hum..
Il éclata de rire et passa chaleureusement son bras autour de mes épaules, il me rapprocha de lui en rigolant.
- Ce soir, c'est le moment. Essaye de te rapprocher de lui !
- Non, mais..
- Arrête de nié Mathilda.
C'est vrai que Evan est vraiment beau, mais je ne sais pas si je ressens quelque chose envers lui.
Je sentais son regard perçant sur mon visage, mais je me contenta de regarder le sol. Je releva la tête et aperçu la lumière des réverbères.
Je tourna alors mes yeux vers Louis, son bras était toujours autour de mes épaules.
- Tu as bu du vin à table ? Lui demandais je en voyant le bout de son nez rosé.
- Juste un touuut petit peu. Me dit il en créant un espace minuscule entre son pouce et son index.
- J'en suis pas si sûre, en tout cas ce dont je suis sûre, c'est que Rose va te draguer, donc si tu veux faire des trucs avec elle-
Il me coupa et retira son bras de mes épaules.
- Non non non ! Je veux rien faire avec elle, enfin je la connais même pas donc en fait je sais pas mais euh en fait euh..
- T'es puceau ? Le coupais je à mon tour.
Il fronça les sourcils.
- Quoi ? Non !
Je le regarda et explosa de rire. Il rigola à son tour. On s'engouffra alors dans le village silencieux, les réverbères me firent presque mal au yeux après cette longue obscurité.
On avança quelque mettre avant d'arriver devant le muret. On l'enjamba puis on marcha dans le sable encore tiède de l'après midi.
L'endroit où mes amis sont est caché entre les hautes deux falaises.
- Quand même, t'as réussi à être bourré avant même qu'on arrive.. dis je en camouflant un petit rire
- Je suis pas bourré ! Je suis juste un peu pompette.. Il rigola légèrement.
- Ouais mais après, tu seras complètement défoncer. Tu pourras même pas te baigner !
Il explosa de rire, je rigola à mon tour puis tourna la tête pour le regarder. Il rigolait aux éclats.
- T'as vraiment envie d'y aller ? Lui demandais - je.
- Pas vraiment, et toi ?
- Non plus, Matteo est super chiant quand il fume de la weed.
- Attends, vous avez de la weed ? S'offusqua - t - il
- Bah, ouais Louis quand même.
- Oh mais c'est génial ! Tu sais pas à quel point je suis content d'être venu en vacances ici ! Il sauta de joie.
Je m'arrêta, il s'arrêta à son tour et me regarda, sans rien comprendre.
- Viens on se casse, on va fumer autre part qu'avec eux. Lui dis je spontanément.
Il souria, regarda vers la lumière émanant du creux des falaises, me regarda à nouveau et hocha la tête.
- Viens, tout et cacher sous les lattes de mon lit. On ira les voirs demain.

- MATHILDAAAA !!!  La voix de Matteo résonna fort dans mes oreilles.
Je me retourna et vis Matteo, courir vers nous dans le sable.
- Oh non putain, il est complètement défoncer. Dis je à Louis, désespérée.
Il prit ma main et m'entrenna avec lui dans une course effrénée. Le sable voler derrière nos silhouette, il lâcha ma main puis on enjamba le muret une seconde fois. On courra encore un peu, jusque dans l'allée plonger dans le noir. On s'arrêta enfin, on s'appuya tout le deux sur nos genoux, essoufflé, dans l'espoir de retrouver une respiration normale.

-Matteo va me tuer. Dis je toujours autant essouflée.
- C'est pas grave, viens on va chercher la weed. Il peinait à reprendre une respiration normale, ça se voyait, mais il se redressa tout de même et me regarda. Je me redressa alors à mon tour, puis on commença à marcher à travers l'allée, noir, à peine éclairée par la lune.

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Jai modifié le chapitre car je n'aimais pas et je n'arrivais pas à écrire de suite.