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Cela fait maintenant deux mois que je travaille pour les Jeon. Depuis la menace de Madame Choi, j'ai essayé d'éviter au maximum Monsieur Han, mais c'est sans compter sur sa ténacité. Il trouve toujours des moyens pour parler avec moi. J'apprécie son attention à mon égard, mais j'ai vraiment peur de ce que Madame Choi pourrait me faire. Elle n'avait pas l'air de plaisanter.

En ce moment, je suis en train de laver les assiettes en papotant avec Sungraa quand Jennie m'appelle.

— Oui ?

— C'est Monsieur Han qui demande à te voir. Il est dans le jardin.

J'hoche la tête, m'essuie les mains et me dirige vers le jardin où je le vois parler avec sa fille. À ma vue, il me sourit.

— Monsieur, vous aviez demandé à me voir ?

— Oui, retire cet uniforme. On sort.

Madame Choi me lance des éclairs du regard. Je déglutis et baisse les yeux.

— Mais monsieur, j'ai beaucoup à faire ici.

— (sourire) Tu pourras le faire à ton retour.

— Papa, tu te familiarises trop avec les domestiques. Tu devrais le laisser retourner à ses casseroles, réplique Madame Choi.

— Jimin n'est pas un domestique. Si je le laisse travailler, c'est parce qu'il me l'a demandé. C'est mon protégé, il fait partie de la famille. C'est clair ? crie-t-il.

Madame Choi, furieuse, me pousse pour se diriger à l'intérieur. Je soupire à son départ.

— Allez, Jimin, vas te changer.

— Bien, monsieur.

Monsieur Han m'a emmené dans une boutique pour m'acheter des vêtements. J'étais tellement gêné, mais il m'a dit que c'était normal et qu'en tant que son protégé, je méritais bien plus.

Après cette journée incroyable, je suis épuisé. Nous sommes sur le chemin du retour.

— Je vous remercie encore.

— Ce n'est rien, et tu vas arrêter de me remercier maintenant.

— (sourire) J'espère qu'ils te plaisent.

— Oui, je les adore.

— (sourire) Très bien. J'aimerais te poser une question, Jimin.

— Oui ?

— Que penses-tu de mon petit-fils Jungkook ?

Je me mis automatiquement à rougir. Mais qu'est-ce qui me prend ? Je balbutiai quelques mots incompréhensibles.

— Eh bien, on n'a jamais vraiment parlé, lui et moi, mais je le trouve bien.

— (sourire) Juste bien ?

— (rougis) Ouais, il... il est très beau. Son copain a de la chance.

Il hoche la tête en signe d'approbation. L'envie de lui demander pourquoi cette question me brûle les lèvres, mais je me retiens.

De retour à la maison, je rentre directement dans ma chambre pour déballer mes affaires. Sungraa et Jennie entrent après moi.

— Eh bien, tu as été gâté, Jimin, me dit Sungraa.

— (sourire) Monsieur Han est tellement gentil. Ne vous inquiétez pas, les filles, j'ai pris quelques affaires pour vous.

Elles sautillent puis me remercient. La bonne humeur retombe quand Madame Choi entre sans frapper.

— Laissez-nous, dit-elle à l'encontre de mes collègues.

Mon cœur se met à tambouriner dans ma poitrine. Elle s'approche de moi puis me lance un de ses regards noirs.

— Ah, tu n'as pas perdu de temps.

— Madame, ce...

Je reçois une gifle, puis elle prend les vêtements et se met à les déchirer.

— Je t'aurais prévenu. Reste loin de ma famille et si tu es malin, dégage vite de cette maison, dit-elle avant de s'en aller.


Mon mari est un milliardaire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant