Il se lève en l'ouvrant pour le mettre dans le
lecteur de disque de la télé en face.

Rafe?

Oui? Il tourne la tête vers elle.

Est-ce que tu penses que tu pourrais..me..
me détacher ? Elle tente nerveuse espérant ne
pas l'énerver.

Joyce je... il commence.

Je te promet, je n'essaierai pas de m'échapper,
j'ai compris que tu voulais simplement me
protéger, elle hoche la tête rapidement.

Je sais pas je..

Juste le temps de manger et regarder le film,
elle coupe encore, et après tu pourras me rattacher
si tu veux, ses paupières sont encore gonflés par les larmes, j'aimerai juste profiter d'une soiree normal, s'il te plaît.

Bon, il soupire ayant pitié et ne pouvant pas résister, ok.

Ses yeux pétilles d'espoir mais elle préfère cacher son enthousiasme pendant qu'il sort une petite clé de sa poche et lui enlève la menotte.

Elle prend immédiatement son poignet dans sa
main se grattant, il était violet à force de forcer sur
la menotte, elle se sentait libérée.

Merci, elle dit doucement en le fuyant du regard.

Le film commençait, alors ils arrêtèrent de parler pour regarder et manger.
Joyce ne comptait pas se priver ce soir, elle était morte de faim.

Le film était terriblement drôle et on peut dire
que le temps d'un instant Joyce avait oubliée tout
ses problèmes devant celui-ci.

Les deux jeunes avait rigolait au point de
pleurer -l'effet Slander- elle c'était même surprise
à taper sur l'épaule de Rafe sans faire exprès et
par simple habitude.

Le film se finit en beauté et Joyce sécha ses larmes de rire, pendant que Rafe essayait de reprendre son souffle.

C'est le film le plus drôle que j'ai jamais vu
je crois, elle avoue.

Je crois bien aussi, il approuve en riant.

Ça m'a fait du bien, merci, elle voulait le souligner.

Son sourire s'éteint un peu et il l'a regarde amoureusement.

Ça m'avait manqué des moments comme ça avec toi. Je sais que je vais me répéter mais j'espère sincèrement que tu arriveras à me pardonner un jour, parce que je t'aime et je t'aimerais toute ma vie.

Prouve-le moi, elle pose sa main sur la sienne
et il frémit. Laisse-moi partir je t'en pris.

Je croyais que tu comprenais ? Il fronce les sourcils, se braquant.

C'est le cas, je te jure, elle prend un ton compréhensif pour le détendre, mais mon père est entre la vie et la mort, j'ai besoin de le voir, il a besoin de moi Rafe, tu comprends?

Psycho - OUTERBANKSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant